Victime d'une arnaque de type vishing, une cliente SFR a perdu plusieurs centaines d'euros. L'op\u00e9rateur a reconnu l'escroquerie, mais lui demande de payer les sommes pr\u00e9lev\u00e9es.<\/strong><\/p>\n
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Le matin du 20 d\u00e9cembre, Claudette, 75 ans, est surprise par une sonnerie qu'elle n'entend jamais : celle de son t\u00e9l\u00e9phone fixe. Comme beaucoup, elle le laisse branch\u00e9 par habitude, mais elle donne uniquement son num\u00e9ro de portable pour qu'on la joigne. La retrait\u00e9e d\u00e9croche, et au bout du fil, une femme se pr\u00e9sente comme une conseill\u00e8re SFR<\/strong>, chez qui Claudette a un abonnement Internet. Visiblement, il y a un souci sur sa ligne et pour y rem\u00e9dier, elle doit appeler des num\u00e9ros commen\u00e7ant par 0035 ou 0038. La proc\u00e9dure est gratuite lui assure l'op\u00e9ratrice.<\/p>\n
Pendant 2 heures, Claudette suit patiemment les consignes qu'on lui donne au t\u00e9l\u00e9phone. Ce n'est que le lendemain qu'elle comprend : elle a \u00e9t\u00e9 victime de vishing<\/strong>, cette variante du phishing<\/strong> qui passe par un appel tel que celui-ci. Les cons\u00e9quences ne se font pas attendre. La septuag\u00e9naire re\u00e7oit deux SMS de SFR pour des factures inhabituelles, une de 114 \u20ac pour le mobile<\/strong> et une autre de 117 \u20ac pour le fixe<\/strong>. En attendant le r\u00e8glement, sa ligne est suspendue<\/strong>.<\/p>\n