Ce 2 juin 2022, le Conseil europ\u00e9en des ministres des Transports s'est r\u00e9uni au Luxembourg pour discuter des principales mesures pr\u00e9vues dans le cadre du Fit for 55. Ce projet, pr\u00e9sent\u00e9 par la Commission europ\u00e9enne en 2021, pr\u00e9voit de r\u00e9duire les \u00e9missions de CO2 des pays membres de l'UE de 55% \u00e0 l'horizon 2030.\u00a0<\/strong><\/p>\n
Parmi les id\u00e9es mises sur la table, celle d'imposer une nette acc\u00e9l\u00e9ration du rythme de d\u00e9ploiement des bornes de recharge rapide<\/strong> sur les principaux axes routiers des \u00e9tats membres. Cette mesure fait \u00e9cho aux inqui\u00e9tudes manifest\u00e9es par l'Association des constructeurs europ\u00e9ens d'automobiles (ACEA), qui juge que les efforts fournis par la Commission europ\u00e9enne en mati\u00e8re de r\u00e9seaux de recharge sont encore insuffisants.<\/p>\n
En effet et alors que les constructeurs sont nombreux \u00e0 annoncer l'\u00e9lectrification de leurs parcs respectifs,<\/strong> comme Renault qui vise le 100% \u00e9lectrique en 2030<\/a>, Volkswagen<\/a> ou encore Porsche<\/a>, l'organisme craint que le nombre de bornes soit encore trop limit\u00e9e pour permettre “aux constructeurs d'atteindre leur objectif de r\u00e9duction des gaz \u00e0 effet de serre”.\u00a0<\/em><\/p>\n
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