Uber est d\u00e9sormais contraint de consid\u00e9rer ses chauffeurs comme des employ\u00e9s, a tranch\u00e9 la\u00a0cour d\u2019appel californienne. Mais comme son rival Lyft, le service de VTC met en avant une solution alternative, qui\u00a0combine\u00a0flexibilit\u00e9 et avantages\u00a0sociaux pour les\u00a0travailleurs ind\u00e9pendants. Les\u00a0<\/strong>californiens sont\u00a0invit\u00e9s \u00e0\u00a0voter pour ou contre la proposition des VTC lors d'un r\u00e9f\u00e9rendum.\u00a0<\/b><\/p>\n
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Ce jeudi 22\u00a0octobre, la cour d\u2019appel californienne a estim\u00e9 que les services Uber et Lyft sont l\u00e9galement contraints de consid\u00e9rer leurs chauffeurs comme des employ\u00e9s. La Californie est donc libre de forcer les entreprises \u00e0 se conformer \u00e0 la loi “AB5” sur le statut des travailleurs ind\u00e9pendants<\/strong>, entr\u00e9e en vigueur en janvier.<\/p>\n
Cette l\u00e9gislation force les firmes de la gig economy<\/em> (\u00ab\u00a0\u00e9conomie \u00e0 la t\u00e2che\u00a0\u00bb), un mod\u00e8le \u00e9conomique\u00a0bas\u00e9 sur des emplois flexibles, temporaires ou ind\u00e9pendants, \u00e0 offrir un statut de salari\u00e9 \u00e0 ses collaborateurs<\/strong>.\u00a0Uber et Lyft ont toujours refus\u00e9 de consid\u00e9rer les chauffeurs comme des salari\u00e9s, ce qui emp\u00eache ceux-ci de b\u00e9n\u00e9ficier de nombreuses protections sociales, comme le salaire minimum, le remboursement des frais professionnels ou le cong\u00e9 familial.<\/p>\n
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