Cr\u00e9dits : Pixabay<\/figcaption><\/figure>\n
Des groupes de cybercriminels exploitent en ce moment activement des failles des r\u00e9seaux de points de vente (POS) des stations service.\u00a0“Au cours de l'\u00e9t\u00e9 2019”<\/em>, explique Visa “notre division de lutte contre la fraude au paiement a identifi\u00e9 trois attaques in\u00e9dites visant les syst\u00e8mes de points de vente des stations services nord am\u00e9ricaines”.\u00a0<\/em>Les pirates exploitent en fait une caract\u00e9ristique des paiements par carte en Am\u00e9rique du Nord : le fait que le code de carte bleue n'y soit pas encore tr\u00e8s r\u00e9pandu.<\/p>\n
Aux Etats-Unis, en effet, la norme EMV (Europay Mastercard Visa) et les terminaux de paiements s\u00e9curis\u00e9s qui vont avec ne sont pas encore obligatoires. En cons\u00e9quence la plus grande partie des paiements repose sur la bande magn\u00e9tique de la carte, peu s\u00e9curis\u00e9e et facile \u00e0 copier. Le skimming – une technique de piratage consistant par exemple \u00e0 coller des dispositifs factices sur les terminaux de paiement afin de voler les infos de la bande magn\u00e9tique – \u00e9tait l'une des raisons qui a pouss\u00e9 \u00e0 la g\u00e9n\u00e9ralisation du syst\u00e8me EMV dans les pays d'Europe.<\/p>\n
Cette fois-ci n\u00e9anmoins, ce que d\u00e9crit Visa sont des attaques beaucoup plus sophistiqu\u00e9es, impliquant des piratages logiciels via diverses techniques comme des mails de phishing et des attaques type man-in-the-middle. Ces cybercriminels arrivent ainsi \u00e0 leurs fins plus discr\u00e8tement qu'avec des dispositif physiques – Visa pr\u00e9cise ainsi que, comme dans le cas du skimming, leur but est simplement de copier la piste magn\u00e9tique pour cr\u00e9er un clone qui fonctionnera presque partout aux USA. M\u00eame si l'alerte de Visa ne concerne que l'Am\u00e9rique du Nord, ce type d'arnaques peut tout de m\u00eame avoir lieu ailleurs.<\/p>\n