C\u2019est \u00e0 croire que Yahoo n\u2019a pas eu le m\u00e9mo du RGPD concernant le consentement des internautes sur les cookies publicitaires. Depuis plusieurs ann\u00e9es, la firme ne prend pas en compte le refus des utilisateurs en mati\u00e8re de pistage et se permet m\u00eame de supprimer quelques fonctionnalit\u00e9s en cas d\u2019opposition. R\u00e9sultat\u00a0: une amende de 10\u00a0millions d\u2019euros inflig\u00e9e par la CNIL.<\/strong><\/p>\n
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Si le monde a quelque peu oubli\u00e9 Yahoo ces dix derni\u00e8res ann\u00e9es, quelques internautes continuent de se rendre sur l\u2019un des nombreux sites de la firme. Or, il semblerait que celle-ci ait encore bien du mal \u00e0 entrer dans l\u2019\u00e8re moderne, notamment en ce qui concerne le RGPD. Bien contrainte, comme n\u2019importe quel site, de demander l\u2019accord des utilisateurs pour les traquer \u00e0 l\u2019aide de cookies publicitaires, Yahoo s\u2019ex\u00e9cute. Pour ce qui est de respecter leur d\u00e9cision, en revanche, c\u2019est autre chose.<\/p>\n
En effet, suite \u00e0 la r\u00e9ception de 27\u00a0plaintes \u00e0 l\u2019encontre du g\u00e9ant du web, la CNIL a d\u00e9cid\u00e9 de mener l\u2019enqu\u00eate sur la gestion des cookies de Yahoo. Le r\u00e9sultat fut assez consternant. M\u00eame apr\u00e8s avoir express\u00e9ment refus\u00e9 les cookies publicitaires, les sites de Yahoo n\u2019h\u00e9sitent pas \u00e0 en d\u00e9poser une bonne vingtaine dans le navigateur de l\u2019internaute. Et \u00e7a ne s\u2019arr\u00eate pas l\u00e0\u00a0: si d\u2019aventure ce dernier venait \u00e0 retirer lesdits cookies, il se retrouverait priv\u00e9 de plusieurs fonctionnalit\u00e9s des sites.<\/p>\n
Sur le m\u00eame sujet \u2014 Google, Yahoo\u00a0: des hackers piratent des milliers de comptes en contournant le syst\u00e8me de double authentification<\/a><\/strong><\/p>\n