Ces cam\u00e9ras embarquent quatre objectifs qui enregistrent les conducteurs lorsqu'ils d\u00e9tectent des “\u00e9v\u00e8nements” qui violent le code de la Route<\/strong>, comme le non-respect des distances de s\u00e9curit\u00e9, d'un panneau Stop, d'un feu rouge, ou bien l'oubli du port de la ceinture par exemple. Lorsqu'un “\u00e9v\u00e8nement” est d\u00e9tect\u00e9 par la cam\u00e9ra, les images sont t\u00e9l\u00e9charg\u00e9es sur une interface Netradyne accessible par Amazon et la soci\u00e9t\u00e9 de livraison qui emploie le conducteur. En parall\u00e8le, une voix robotique \u00e9manant de la cam\u00e9ra se charge de faire la moral au livreur<\/strong> et lui notifie son erreur.<\/p>\n
Et bien entendu, chaque “\u00e9v\u00e8nement” influe n\u00e9gativement sur le score que les conducteurs re\u00e7oivent \u00e0 chaque fin de semaine<\/strong>. Or, ces scores de performance d\u00e9terminent s'ils re\u00e7oivent des prix, des primes et des bonus sur leur salaire. Seulement et comme le racontent six chauffeurs Amazon employ\u00e9s en Californie, au Texas, au Kansas, en Alabama et en Oklahoma et le propri\u00e9taire d'une soci\u00e9t\u00e9 de livraison partenaire\u00a0 situ\u00e9e \u00e0 Washington, ces cam\u00e9ras ont la f\u00e2cheuse tendance \u00e0 punir les conducteurs pour de faux “\u00e9v\u00e8nements”.<\/strong><\/p>\n