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“Il ne s'agit pas de mon num\u00e9ro de s\u00e9curit\u00e9 sociale ou de mon adresse mail. Il s'agit de mon corps nu<\/em>“, t\u00e9moigne une femme qui a tenu \u00e0 rester anonyme. Elle a v\u00e9cu la m\u00eame chose que des milliers d'autres victimes, sachant que beaucoup ne sont probablement pas au courant : elle a \u00e9t\u00e9 film\u00e9e \u00e0 son insu par une cam\u00e9ra cach\u00e9e plac\u00e9e dans un logement en location sur Airbnb<\/strong>. Ce fl\u00e9au existe depuis des ann\u00e9es. Il y a 5 ans d\u00e9j\u00e0, nous vous expliquions comment rep\u00e9rer une cam\u00e9ra espion avec votre smartphone<\/a> dans un appartement ou une maison r\u00e9serv\u00e9e via le site.<\/p>\n
Les choses ont tr\u00e8s peu \u00e9volu\u00e9es depuis. Suite \u00e0 la demande d'un tribunal am\u00e9ricain, on sait d\u00e9sormais combien de plaintes internes cela repr\u00e9sente : 35 000 en 10 ans<\/strong>. Cela en fait presque 10 par jour, tous les jours<\/strong>. Airbnb pr\u00e9cise qu'une plainte peut \u00eatre comptabilis\u00e9e plusieurs fois, mais n'a pas donn\u00e9 le chiffre de tickets uniques. Les gens se sont vus film\u00e9s en train de se changer, de prendre une douche, ou en plein \u00e9bat amoureux. Dans certains cas, des enfants sont concern\u00e9s, au moment du bain par exemple.<\/p>\n