La lutte contre les sites pirates<\/strong> proposant ill\u00e9galement des contenus prot\u00e9g\u00e9s par les droits d'auteur<\/strong> n'est pas men\u00e9e par une entit\u00e9 unique. Si de plus en plus d'ayants droit se coordonnent, voire s'associent pour mener \u00e0 bien leurs actions, cela reste une guerre sur plusieurs fronts mettant en sc\u00e8ne de multiples bellig\u00e9rants. Aux \u00c9tats-Unis, le gouvernement aide ces derniers \u00e0 y voir plus clair en publiant chaque d\u00e9but d'ann\u00e9e une liste regroupant les sites pirates les plus “c\u00e9l\u00e8bres”<\/a> de l'an \u00e9coul\u00e9. Un document auquel tout le monde peut se r\u00e9f\u00e9rer et dont l'Europe s'est inspir\u00e9 pour cr\u00e9er sa propre liste de surveillance de la contrefa\u00e7on et du piratage<\/strong>.<\/strong><\/p>\n
Contrairement \u00e0 son homologue am\u00e9ricaine, elle n'est pas mise \u00e0 jour r\u00e9guli\u00e8rement puisque la version la plus r\u00e9cente a \u00e9t\u00e9 d\u00e9voil\u00e9e en d\u00e9cembre 2022. Depuis, elle n'a pas boug\u00e9. Cela ne sera bient\u00f4t plus le cas : la Commission europ\u00e9enne lance une consultation publique<\/a> pour publier une nouvelle mouture de la liste en 2025. Elle “vise \u00e0 identifier les fournisseurs de services en ligne et les march\u00e9s physiques situ\u00e9s en dehors de l\u2019Union europ\u00e9enne qui sont d\u00e9clar\u00e9s se livrer \u00e0 des violations substantielles des<\/em> [droits de propri\u00e9t\u00e9 intellectuelle], en particulier le piratage et la contrefa\u00e7on, ou les faciliter ou en b\u00e9n\u00e9ficier<\/em>“. Parmi celles et ceux qui sont invit\u00e9s \u00e0 participer, on trouve une mention \u00e9tonnante.<\/p>\n
