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Les \u00e9missions de gaz \u00e0 effet de serre<\/strong> sont un probl\u00e8me auquel l'Europe s'attaque depuis plusieurs ann\u00e9es. En 2050, le Vieux Continent vise z\u00e9ro \u00e9mission nette<\/strong>. Et comme le transport est responsable d'un quart de ces derni\u00e8res<\/strong>, des mesures drastiques, mais indispensables, sont prises \u00e0 son sujet. Plusieurs axes sont envisag\u00e9s. D'abord, faire en sorte que les moteurs thermique soient moins polluants<\/strong>. Un \u00e9chec selon un rapport de la Cour des comptes de l'UE : “la plupart des voitures thermiques actuelles \u00e9mettent toujours la m\u00eame quantit\u00e9 de CO2 qu\u2019il y a 12 ans<\/em>“.<\/p>\n
En r\u00e9alit\u00e9, les moteurs actuels sont effectivement plus \u00e9cologiques qu'avant<\/strong>. Sauf que leur puissance moyenne a augment\u00e9 pour contrebalancer la hausse globale du poids des v\u00e9hicules<\/strong>. Les b\u00e9n\u00e9fices s'annulent. Autre souci, la classification des hybrides rechargeables comme v\u00e9hicules \u00e0 faibles \u00e9missions<\/strong>. Malgr\u00e9 ce que l'on peut penser, “l\u2019\u00e9cart moyen entre les \u00e9missions mesur\u00e9es en laboratoire […] et celles constat\u00e9es sur route est de l\u2019ordre de 250 %<\/strong><\/em>“. Pas si “propre” que \u00e7a au final. L'autre axe \u00e9tudi\u00e9 est de mettre l'accent sur les carburants alternatifs<\/strong>, mais l\u00e0 aussi, c'est visiblement vou\u00e9 \u00e0 l'\u00e9chec.<\/p>\n