Et bien d'apr\u00e8s un article publi\u00e9 par nos confr\u00e8res de BFM TV, Netflix et consorts pourraient bien avoir trouv\u00e9 une m\u00e9thode pour esquiver cette sp\u00e9cificit\u00e9 de la loi fran\u00e7aise : proposer une version l\u00e9g\u00e8rement diff\u00e9rente d'un m\u00e9trage diffus\u00e9<\/strong> en salles pour l'ajouter \u00e0 leurs catalogues. Cette nouvelle version, qui pourrait \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme une Director's Cut (une version longue retravaill\u00e9e par le r\u00e9alisateur) ou une D\u00e9finitive Edition, disposerait d'un autre visa d'exploitation<\/strong>. Sur le papier, il s'agirait d'un autre film que celui diffus\u00e9 en salles.<\/p>\n
R\u00e9sultat, les plateformes seraient donc en mesure de le proposer directement sur leurs services respectifs sans enfreindre les r\u00e8gles fix\u00e9es par la chronologie des m\u00e9dias. D'apr\u00e8s une source anonyme proche de l'industrie interrog\u00e9e par BFM, cette m\u00e9thode exploite “une zone grise”<\/em> de la l\u00e9gislation<\/strong>. Pour rappel, c'est le CNC (Centre nationale du cin\u00e9ma et de l'image anim\u00e9e) qui attribue les visas d'exploitation au cas par cas. Pour agir de la sorte, il faudrait donc que les plateformes s'assurent de proposer une version diff\u00e9rente de celle diffus\u00e9e en salles<\/strong>. “Il ne faut pas que cette nouvelle oeuvre dure 10 minutes de plus que l'originale, ou que ce soit simplement une volont\u00e9 de contourner la chronologie des m\u00e9dias”,\u00a0<\/em>explique la source.<\/p>\n