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Tout est parti d'une question en apparence anodine. Liberty Vittert, professeure de pratique de la science des donn\u00e9es \u00e0 la Olin Business School aux \u00c9tats-Unis, demande toujours en d\u00e9but d'ann\u00e9e quelles applications de type r\u00e9seau social ses \u00e9tudiants utilisent. \u00c7a lui permet de rester en phase avec ce qui est populaire chez les jeunes, dit-elle. L'un de ses \u00e9l\u00e8ves lui r\u00e9pond qu'il a une petite amie g\u00e9n\u00e9r\u00e9e par l'IA<\/strong>. L'enseignante se rend alors compte que le ph\u00e9nom\u00e8ne est assez r\u00e9pandu, et qu'il pourrait \u00eatre dangereux.<\/p>\n
La mont\u00e9e en puissance des applications comme Replika<\/strong>, qui permet de cr\u00e9er des partenaires num\u00e9riques, s'explique en grande partie par la crise sanitaire de la Covid-19<\/strong>. En mai dernier, l'influenceuse Carryn Marjorie d\u00e9voile son clone IA, cens\u00e9 devenir votre amie, mais \u00e7a d\u00e9rape tr\u00e8s vite<\/a>. Ce qui frappe cependant, c'est la liste d'attente de 15 000 personnes<\/strong> pour y acc\u00e9der. Le probl\u00e8me de cette tendance, c'est que le syst\u00e8me permet d'obtenir une petite amie parfaite<\/strong>, ne poussant pas \u00e0 faire une vraie rencontre.<\/p>\n