Cr\u00e9dits : 123RF<\/figcaption><\/figure>\n
En octobre 2021, Orl\u00e9ans dans le Centre-Val de Loire \u00e9quipait 4 places de la ville avec des capteurs sonores<\/strong>. Prenant la forme de boitiers blancs fix\u00e9s juste en-dessous des cam\u00e9ras de surveillance<\/strong>, ils d\u00e9tectent des sons caract\u00e9ristiques d'une situation de danger potentiel<\/strong> : explosions, accidents, coups de feu, cris… La cam\u00e9ra associ\u00e9e se d\u00e9place alors pour se focaliser sur l'origine du bruit. Cette exp\u00e9rimentation men\u00e9e avec la start-up Orl\u00e9anaise Sensivic<\/strong> n'\u00e9tait pas au go\u00fbt de la Quadrature du Net<\/strong>, association de “lutte contre la censure et la surveillance”.<\/p>\n
Lire aussi – La CNIL d\u00e9voile son plan pour encadrer l\u2019Intelligence artificielle, en voici les grandes lignes<\/a><\/strong><\/p>\n
L'organisme a d\u00e9pos\u00e9 plainte aupr\u00e8s de la Commission nationale de l'informatique et des libert\u00e9s<\/strong> (CNIL) et celle-ci vient de rendre sa d\u00e9cision : le dispositif est ill\u00e9gal<\/strong>. L'organisme estime en effet que l'association de l'image et du son dans le cadre de la surveillances des rues rel\u00e8ve du “traitement de donn\u00e9es \u00e0 caract\u00e8re personnel”. Cela permettrait d'identifier des personnes, sans qu'aucune loi n'encadre le syst\u00e8me. La CNIL demande justement la cr\u00e9ation d'un loi sp\u00e9cifique, “adapt\u00e9e aux caract\u00e9ristiques techniques et aux enjeux”. Elle rappelle que pour l'instant, le code de la s\u00e9curit\u00e9 int\u00e9rieure permet uniquement “d'installer des syst\u00e8mes de vid\u00e9oprotection sans captation du son”.<\/p>\n