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Amazon vs. gouvernement, \u00e9pisode\u00a03. Tout a commenc\u00e9 \u00e0 l\u2019automne\u00a02021, alors que l\u2019Assembl\u00e9e g\u00e9n\u00e9rale a adopt\u00e9 en grande majorit\u00e9 un texte de loi visant \u00e0 imposer des frais de port de 3\u00a0\u20ac minimum pour tout achat de livre sur Amazon<\/a> inf\u00e9rieur \u00e0 35\u00a0\u20ac. Le but, bien entendu, \u00e9tant de soutenir les librairies physiques, largement mises \u00e0 mal par l\u2019arriv\u00e9e du mastodonte num\u00e9rique sur le march\u00e9. Un an plus tard, la mesure devient officielle<\/a>.<\/p>\n
Mais la plateforme n\u2019a pas dit son dernier mot. Dans un communiqu\u00e9 de presse publi\u00e9 ce mardi\u00a027\u00a0juin, Amazon annonce avoir d\u00e9pos\u00e9 un recours aupr\u00e8s du Conseil d\u2019\u00c9tat pour abus de pouvoir. Si on ne s\u2019attendait pas \u00e0 ce que la firme am\u00e9ricaine accepte gentiment de courber l\u2019\u00e9chine, son argumentaire, quant \u00e0 lui, est plus surprenant. En effet, Amazon pr\u00e9tend que cette mesure va grandement heurter le pouvoir d\u2019achat des Fran\u00e7ais.<\/p>\n