Pr\u00e9cisons que pour ce prix, nous n\u2019avons que la tablette. Il faut payer plus pour se procurer un clavier. Quatre versions sont mises en vente <\/strong>: celle de base \u00e0 149 euros, la version Signature \u00e0 179 euros, la version Signature avec lecteur d\u2019empreintes \u00e0 199 euros et enfin la version Signature avec stylet \u00e0 279 euros.<\/p>\n
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Nous pointons cette manie de tout vendre en kit depuis des ann\u00e9es et Microsoft ne semble pas pr\u00e8s de changer sa formule. Pourquoi apr\u00e8s tout\u00a0? Cela permet de faire artificiellement gonfler les prix.<\/strong> Nous serons donc intransigeants sur la qualit\u00e9 de la machine.<\/p>\n
Pr\u00e9cisons que pour ce test, Microsoft nous a fourni deux mod\u00e8les\u00a0:<\/strong> un avec un processeur SQ3 et un autre avec un Intel Core i7. Tous deux sont accompagn\u00e9s d\u2019un clavier Signature, que nous testerons donc avec la machine.<\/p>\n
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Une fiche technique qui ne surprend pas<\/h2>\nPour cette Surface Pro 9, Microsoft ne prend aucun risque, puisque nous avons simplement une mise \u00e0 jour technique de la version Pro 8. Nous retrouvons son \u00e9cran LCD tactile de 13 pouces<\/strong> d\u2019une d\u00e9finition de 2880 x 1920 pixels avec un taux de rafra\u00eechissement dynamique de 120 Hz.<\/p>\n\n\n\n\n\t\n\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t\n\tSurface Pro 9<\/th> <\/th>\n<\/tr>\n<\/thead>\n Ecran<\/td> 13 pouces tactile
\n2882 x 1920 pixels
\nformat 3:2
\n120 Hz<\/td>\n<\/tr>\n Dimensions<\/td> 287 \u00d7 209 \u00d7 9,3 mm<\/td>\n<\/tr>\n Poids<\/td> 878 grammes (sans le clavier)
\n1,1 kilo (avec le clavier)<\/td>\n<\/tr>\n CPU<\/td> Processeur Intel Core i5-1235U
\nProcesseur Intel Core i7-1255U
\nMicrosoft SQ3<\/td>\n<\/tr>\n GPU<\/td> Intel Iris Xe Graphics
\nAdreno 680 <\/td>\n<\/tr>\n RAM<\/td> 8, 16 ou 32 Go <\/td>\n<\/tr>\n Stockage<\/td> 128, 256, 512 Go ou 1 To<\/td>\n<\/tr>\n Connectique<\/td> - 2 x USB-C
\n- 1 x USB-A sur le chargeur (version Intel)
\n- Surface Connect<\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n\nC\u2019est \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur du ch\u00e2ssis qu\u2019il faut chercher des nouveaut\u00e9s, puisque nous avons cette fois un processeur Intel Core (i5 ou i7) de 12e<\/sup> g\u00e9n\u00e9ration. L\u2019utilisateur peut aussi opter -et c\u2019est une nouveaut\u00e9- pour un processeur ARM Microsoft SQ3,<\/strong> autrefois r\u00e9serv\u00e9 \u00e0 la Surface Pro X. Ce SoC est en th\u00e9orie moins puissant, mais ne n\u00e9cessite pas de ventilateurs, se montre moins \u00e9nergivore tout en \u00e9tant suffisant pour de la bureautique. Un aspect que nous allons bien entendu v\u00e9rifier.<\/p>\n
Un design qui ne surprend pas<\/h2>\nCette Surface Pro 9 reprend quasiment le m\u00eame ch\u00e2ssis en aluminium anodis\u00e9 de la Surface Pro 8 et encore une fois, Microsoft effectue un travail admirable au niveau de la finition.<\/strong> Nous avons une magnifique tablette disponible en quatre coloris : platine (nos mod\u00e8les de test), saphir, for\u00eat et anthracite. Une habitude sur la gamme.<\/p>\n
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Le ch\u00e2ssis est bien \u00e9quilibr\u00e9 et pratique \u00e0 l\u2019usage. Sur la balance, la Surface Pro 9 accuse un petit 878 grammes<\/strong> (1,1 kilo avec le clavier), ce qui est tr\u00e8s l\u00e9ger pour un PC (mais un peu moins pour une tablette). De ce fait, elle peut \u00eatre transport\u00e9e sans souci et trouvera facilement sa place dans un sac. Ses dimensions de 287 x 209 x 9 mm contribuent \u00e0 cet aspect ultra portable.<\/p>\n
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A l\u2019arri\u00e8re, nous retrouvons le design sobre propre \u00e0 Microsoft, avec ce simple logo Windows effet miroir tr\u00f4nant sur le pied pivotable. Ce dernier peut s\u2019incliner sur 170 degr\u00e9s, id\u00e9al pour trouver la position id\u00e9ale, que ce soit pour dessiner presque \u00e0 plat, travailler ou regarder un film. Un aspect qui rend la machine tr\u00e8s flexible au quotidien.<\/strong> De plus, cette b\u00e9quille dispose d\u2019une r\u00e9sistance appr\u00e9ciable. Sur les pr\u00e9c\u00e9dents mod\u00e8les, elle a montr\u00e9 sa fiabilit\u00e9 dans le temps, on peut donc se montrer confiant pour cette version.<\/p>\n
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Sous le pied, nous trouvons un petit capot qui permet d\u2019acc\u00e9der au stockage SSD.<\/strong> L\u00e0 encore, ce n\u2019est pas une nouveaut\u00e9, mais il est toujours appr\u00e9ciable de savoir qu\u2019on peut changer facilement son stockage si on commence \u00e0 se sentir \u00e0 l\u2019\u00e9troit.<\/p>\n
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Les tranches l\u00e9g\u00e8rement arrondies abritent \u00e9videmment la connectique. Sur ce point, Microsoft mise encore sur la simplicit\u00e9 avec deux ports USB Type-C ainsi que le port Surface Connect<\/strong>, propri\u00e9taire.<\/p>\n
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Ce connecteur a longtemps \u00e9t\u00e9 m\u00e9diocre, mais la firme de Redmond a retravaill\u00e9 sa copie en y apportant la recharge rapide ainsi qu\u2019un meilleur maintien. Cependant, il faut signaler qu\u2019un petit geste brusque peut toujours le d\u00e9connecter facilement,<\/strong> mais il ne se retire d\u00e9sormais plus au moins mouvement. Une bonne chose, m\u00eame si cela reste perfectible.<\/p>\n
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Enfin, signalons qu\u2019il n\u2019y a plus de port Jack 3.5 mm, mais que nous trouvons toujours le port USB Type-A sur le chargeur<\/strong>. Un port qui est absent de la version SQ3.<\/p>\n
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Sur la tranche sup\u00e9rieure, on remarque les touches physiques (audio et power, qui ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9plac\u00e9es par rapport \u00e0 la Pro 8) mais aussi les a\u00e9rations cach\u00e9es dans la rigole qui court sur la moiti\u00e9 du ch\u00e2ssis<\/strong>. Elles permettent d\u2019\u00e9vacuer la chaleur sans g\u00eaner l\u2019utilisateur. Cette ouverture n\u2019est pr\u00e9sente que sur les versions Intel Core, puisqu'elle est simplement \u00ab bouch\u00e9e \u00bb sur la Surface SQ3, qui est fanless<\/em>. Cette derni\u00e8re dispose aussi d'antennes r\u00e9parties un peu partout, puisque le SoC ARM est 5G. Il s\u2019agit des seules diff\u00e9rences notables entre les ch\u00e2ssis, le reste \u00e9tant strictement identique.<\/p>\n
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Un soin particulier a \u00e9t\u00e9 apport\u00e9 \u00e0 la fa\u00e7ade avec un \u00e9cran qui occupe presque 85% de l\u2019espace.<\/strong> On remarque des bords sup\u00e9rieurs et inf\u00e9rieurs assez pro\u00e9minents de 1 cm, mais justifi\u00e9s par deux choses. Sur la tranche sup\u00e9rieure, nous avons la webcam AR qui sert aussi \u00e0 d\u00e9verrouiller le PC (le syst\u00e8me fonctionne tr\u00e8s bien) et en bas, le bord est cach\u00e9 lorsqu\u2019on y connecte un clavier.<\/p>\n
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En achetant la Surface Pro telle quelle, nous n\u2019avons que la tablette.<\/strong> Pour se procurer le clavier, pourtant indispensable, il faut l\u2019acheter \u00e0 part. Un aspect \u00ab\u00a0kit\u00a0\u00bb qui nous agace depuis des ann\u00e9es, mais que Microsoft n\u2019a jamais souhait\u00e9 modifier. Au prix de la machine, ce serait tout de m\u00eame un minimum.<\/p>\n
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Pour notre test, le constructeur nous a fourni un clavier Signature en alcantara. D\u2019excellente facture et disposant de finitions impeccables, il fait double emploi puisqu'il prot\u00e8ge l\u2019\u00e9cran lors des transports. Nous \u00e9crivons ce test avec et la frappe se montre tr\u00e8s agr\u00e9able,<\/strong> les touches proposant une course tr\u00e8s courte contrebalanc\u00e9e par une r\u00e9sistance appr\u00e9ciable. Le tackpad int\u00e9gr\u00e9 est lui aussi tr\u00e8s pratique et efficace.<\/p>\n
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La Surface Pro 9 est donc un beau PC, bien fini et avec de la personnalit\u00e9. Vous l\u2019aurez compris, le gros point n\u00e9gatif ne concerne pas le produit en lui-m\u00eame, mais bien la mani\u00e8re dont le vend Microsoft.<\/strong> Quel est l\u2019int\u00e9r\u00eat aujourd\u2019hui d\u2019acheter une tablette Windows 11\u00a0<\/a>? Aucun. Commercialiser un clavier \u00e0 part (\u00e0 la connectique propri\u00e9taire, \u00e9videmment) permet de gonfler artificiellement le prix, rien de plus. Rageant.<\/p>\n
Un \u00e9cran 120 Hz bien calibr\u00e9<\/h2>\nLa Surface Pro 9 dispose d\u2019un \u00e9cran de 13 pouces d\u2019une d\u00e9finition de 2880 x 1920 pixels et au format 3 :2 (tr\u00e8s pratique pour travailler).<\/strong> Il s\u2019agit d\u2019une dalle IPS LCD qui est \u00e9videmment tactile, le terminal pouvant s\u2019utiliser comme une tablette. Elle dispose d\u2019un taux de rafra\u00eechissement dynamique jusqu\u2019\u00e0 120 Hz (60-120 Hz) qui permet d\u2019avoir un plus grand confort visuel. Il s\u2019agissait l\u00e0 de la grande nouveaut\u00e9 de la Surface Pro 8 qui a \u00e9t\u00e9 reprise ici.<\/p>\n
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Nous avons \u00e9videmment analys\u00e9 les dalles des Surface \u00e0 l\u2019aide de notre sonde et les r\u00e9sultats obtenus sont similaires d\u2019un produit \u00e0 l\u2019autre, ce qui t\u00e9moigne d\u2019un calibrage ma\u00eetris\u00e9. Microsoft livre une tr\u00e8s bonne copie. Nous constatons un contraste qui s\u2019\u00e9l\u00e8ve \u00e0 1300 :1,<\/strong> ce qui est correct pour ce type de dalle et permet une bonne lisibilit\u00e9 des nuances de gris, sans toutefois atteindre la qualit\u00e9 d\u2019un \u00e9cran OLED. Au niveau de la luminosit\u00e9 maximale, nous atteignons les 460 cd\/m\u00b2. C\u2019est un peu juste pour travailler sereinement dehors par jour de grand soleil, mais suffisant pour le reste du temps. La temp\u00e9rature de 6500K est aussi parfaite. Sur un affichage blanc, la Surface Pro 9 ne tire ni vers le rouge, ni vers le bleu.<\/p>\n
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En ce qui concerne les couleurs, Microsoft offre deux profils pr\u00e9d\u00e9finis : Vivid et sRGB. La premi\u00e8re affiche un Delta moyen de 1,9, ce qui est excellent (En dessous de 3 \u00e9tant signe de grand respect de la colorim\u00e9trie). Ici, ce sont les verts et les bleus qui sont l\u00e9g\u00e8rement fluos afin de donner de l\u2019impact \u00e0 l\u2019image. Quant au mode sRGB, le Delta E moyen descend \u00e0 1,5, les deux couleurs susnomm\u00e9es n\u2019\u00e9tant plus exag\u00e9r\u00e9es. Bref, un bon PC pour traiter ses photos. Notons enfin que la Surface Pro propose un mode de couleurs adaptatives, activ\u00e9 par d\u00e9faut, qui permet d\u2019adapter l\u2019image selon ce qui est affich\u00e9. Elles sont par exemple plus naturelles pour les traitements photos et accentu\u00e9es lors des vid\u00e9os. Bref, Microsoft livre une excellente copie pour sa Surface Pro 9.<\/strong> Le calibrage d\u2019\u00e9cran a longtemps \u00e9t\u00e9 le point faible de la gamme, mais ce n\u2019est plus le cas aujourd\u2019hui.<\/p>\n
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En ce qui concerne l\u2019audio, le r\u00e9sultat est tr\u00e8s moyen.<\/strong> On note en effet une tr\u00e8s forte distorsion \u00e0 haut volume, ce qui peut se montrer d\u00e9sagr\u00e9able. De m\u00eame, l\u2019absence de bas mediums ne permet pas d\u2019\u00e9coute de musique dans de bonnes conditions et rend les voix nasillardes. Pour le reste, nous avons des haut-parleurs en fa\u00e7ade bien plac\u00e9s et d\u00e9livrant une bonne st\u00e9r\u00e9o. C\u2019est d\u00e9j\u00e0 \u00e7a.<\/p>\n
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Un PC peu puissant, mais \u00e0 la chauffe ma\u00eetris\u00e9e<\/h2>\nPour notre test, Microsoft nous a pr\u00eat\u00e9 deux versions de la Surface Pro 9 afin de les comparer. La premi\u00e8re dispose d\u2019un processeur Intel Core i7-1255U<\/strong>, un CPU Intel de 12e<\/sup> g\u00e9n\u00e9ration basse consommation, \u00e9paul\u00e9 par 16 Go de RAM. La deuxi\u00e8me est dot\u00e9e d\u2019un SoC ARM Microsoft SQ3<\/strong> (grav\u00e9 en 5 nm) avec 16 Go de RAM. Un processeur d\u00e9velopp\u00e9 par Microsoft en partenariat avec Qualcomm qui fait son entr\u00e9e dans la gamme.<\/p>\n
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Nous avons effectu\u00e9 une batterie de benchmarks sur les deux produits et les r\u00e9sultats obtenus sont int\u00e9ressants<\/strong>. Le processeur Intel Core i7 livre des scores attendus pour un processeur basse consommation. Ce n'est pas fou, mais cela permet une certaine aisance dans l'utilisation.<\/p>\n
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Le SoC SQ3 est lui moiti\u00e9 moins puissant<\/strong> si l\u2019on se fie aux r\u00e9sultats obtenus. C'\u00e9tait attendu<\/a>.<\/p>\n
<\/p>\n\n\n\n\n\t\n\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t\n\tSurface Pro 9<\/th> Intel Core i7<\/th> Microsoft SQ3<\/th>\n<\/tr>\n<\/thead>\n Geekbench 5 Single Core <\/td> 5216<\/td> 3353<\/td>\n<\/tr>\n Geekbench 5 Multi Core <\/td> 23983<\/td> 15241<\/td>\n<\/tr>\n Cinebench R5<\/td> 2597<\/td> 1347<\/td>\n<\/tr>\n PCMark 10<\/td> 3382<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n 3D Mark Time Spy Graphic Score<\/td> 480<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n 3D Mark Time Spy CPU Score<\/td> 6380<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n\nDans les faits, la Surface Pro 9 est con\u00e7ue pour du travail d\u2019appoint.<\/strong> Les utilisateurs en qu\u00eate de puissance n\u2019y trouveront pas leur compte, notamment ceux qui veulent faire du traitement photo pouss\u00e9 ou de la vid\u00e9o. Au quotidien et pour un usage bureautique, les deux machines remplissent leur contrat et se montrent agr\u00e9ables \u00e0 l\u2019utilisation. En poussant la Surface Pro 9 dans ses derniers retranchements, on constate que le manque de puissance est contrebalanc\u00e9 par une gestion ma\u00eetris\u00e9e de la chauffe et du bruit.<\/strong> Dans les deux cas, la temp\u00e9rature du CPU ne d\u00e9passe jamais les 60 degr\u00e9s tandis que celle du GPU culmine \u00e0 un peu plus de 70 degr\u00e9s, ce qui est tr\u00e8s bien.<\/p>\n
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Les deux tablettes n\u2019\u00e9vacuent pas la chaleur de la m\u00eame fa\u00e7on, puisque la version Intel Core dispose de ventilateurs et d\u2019a\u00e9ration. L\u2019air chaud est expuls\u00e9 vers le haut, ce qui ne g\u00eane pas l\u2019utilisateur, et la chaleur se diffuse correctement dans la totalit\u00e9 du ch\u00e2ssis. Plus encore, la nuisance sonore est quasiment absente, puisque nous avons mesur\u00e9 un tr\u00e8s l\u00e9ger souffle de 38 d\u00e9cibels. Cela signifie que dans une pi\u00e8ce silencieuse, il faudra vraiment tendre l\u2019oreille pour l\u2019entendre.<\/strong> Le revers de la m\u00e9daille, c\u2019est que les performances baissent une fois le pic de chaleur atteint. Nous avons ainsi constat\u00e9 qu\u2019au bout d\u2019une heure de travail, les r\u00e9sultats des benchmarks \u00e9taient inf\u00e9rieurs \u00e0 hauteur de 20% par rapport \u00e0 ceux effectu\u00e9s \u00ab\u00a0\u00e0 froid\u00a0\u00bb.
\n<\/p>\n
Concernant la version SQ3, la chaleur est g\u00e9r\u00e9e diff\u00e9remment.<\/strong> Ici, elle reste concentr\u00e9e au niveau du SoC. Pas de souffle, \u00e9videmment, puisque la Surface reste silencieuse. Logique, \u00e9tant donn\u00e9 l\u2019absence de ventilateurs.<\/p>\n
A lire aussi – Test Surface Go 3 : la petite tablette sous Windows 11 a encore besoin de grandir<\/a><\/strong><\/p>\n
La Surface Pro 9 n\u2019est pas con\u00e7ue pour le jeu. La version Intel Core i7 dispose tout de m\u00eame d\u2019un eGPU Intel Iris Xe tandis que la version SQ3 est \u00e9quip\u00e9e d\u2019un Adreno 680. Nous avons lanc\u00e9 des titres peu gourmands afin de voir ce qu\u2019il en est. Sur la version Intel, Diablo 2 Resurrected<\/a> (graphismes r\u00e9gl\u00e9s au minimum) atteint p\u00e9niblement les 25 images par seconde. Sur le SQ3, c\u2019est un miracle si l\u2019on atteint les 15 fps.<\/strong> Pharaoh A New Era<\/a> (qui est r\u00e9alis\u00e9 enti\u00e8rement en 2D) tourne comme un charme sur la version Intel et peut \u00eatre appr\u00e9ci\u00e9 sans mod\u00e9ration. La version SQ3 se montre plus fragile, puisque si le jeu se lance (via \u00e9mulation), on a constat\u00e9 des plantages fr\u00e9quents.<\/p>\n
Surface Pro 9<\/th> | <\/th>\n<\/tr>\n<\/thead>\n | |||||||||||||||||||||
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Ecran<\/td> | 13 pouces tactile \n2882 x 1920 pixels \nformat 3:2 \n120 Hz<\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
Dimensions<\/td> | 287 \u00d7 209 \u00d7 9,3 mm<\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
Poids<\/td> | 878 grammes (sans le clavier) \n1,1 kilo (avec le clavier)<\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
CPU<\/td> | Processeur Intel Core i5-1235U \nProcesseur Intel Core i7-1255U \nMicrosoft SQ3<\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
GPU<\/td> | Intel Iris Xe Graphics \nAdreno 680 <\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
RAM<\/td> | 8, 16 ou 32 Go <\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
Stockage<\/td> | 128, 256, 512 Go ou 1 To<\/td>\n<\/tr>\n | |||||||||||||||||||||
Connectique<\/td> | - 2 x USB-C \n- 1 x USB-A sur le chargeur (version Intel) \n- Surface Connect<\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n\n C\u2019est \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur du ch\u00e2ssis qu\u2019il faut chercher des nouveaut\u00e9s, puisque nous avons cette fois un processeur Intel Core (i5 ou i7) de 12e<\/sup> g\u00e9n\u00e9ration. L\u2019utilisateur peut aussi opter -et c\u2019est une nouveaut\u00e9- pour un processeur ARM Microsoft SQ3,<\/strong> autrefois r\u00e9serv\u00e9 \u00e0 la Surface Pro X. Ce SoC est en th\u00e9orie moins puissant, mais ne n\u00e9cessite pas de ventilateurs, se montre moins \u00e9nergivore tout en \u00e9tant suffisant pour de la bureautique. Un aspect que nous allons bien entendu v\u00e9rifier.<\/p>\n Un design qui ne surprend pas<\/h2>\nLa Surface Pro 9 dispose d\u2019un \u00e9cran de 13 pouces d\u2019une d\u00e9finition de 2880 x 1920 pixels et au format 3 :2 (tr\u00e8s pratique pour travailler).<\/strong> Il s\u2019agit d\u2019une dalle IPS LCD qui est \u00e9videmment tactile, le terminal pouvant s\u2019utiliser comme une tablette. Elle dispose d\u2019un taux de rafra\u00eechissement dynamique jusqu\u2019\u00e0 120 Hz (60-120 Hz) qui permet d\u2019avoir un plus grand confort visuel. Il s\u2019agissait l\u00e0 de la grande nouveaut\u00e9 de la Surface Pro 8 qui a \u00e9t\u00e9 reprise ici.<\/p>\n <\/p>\n Nous avons \u00e9videmment analys\u00e9 les dalles des Surface \u00e0 l\u2019aide de notre sonde et les r\u00e9sultats obtenus sont similaires d\u2019un produit \u00e0 l\u2019autre, ce qui t\u00e9moigne d\u2019un calibrage ma\u00eetris\u00e9. Microsoft livre une tr\u00e8s bonne copie. Nous constatons un contraste qui s\u2019\u00e9l\u00e8ve \u00e0 1300 :1,<\/strong> ce qui est correct pour ce type de dalle et permet une bonne lisibilit\u00e9 des nuances de gris, sans toutefois atteindre la qualit\u00e9 d\u2019un \u00e9cran OLED. Au niveau de la luminosit\u00e9 maximale, nous atteignons les 460 cd\/m\u00b2. C\u2019est un peu juste pour travailler sereinement dehors par jour de grand soleil, mais suffisant pour le reste du temps. La temp\u00e9rature de 6500K est aussi parfaite. Sur un affichage blanc, la Surface Pro 9 ne tire ni vers le rouge, ni vers le bleu.<\/p>\n <\/p>\n En ce qui concerne les couleurs, Microsoft offre deux profils pr\u00e9d\u00e9finis : Vivid et sRGB. La premi\u00e8re affiche un Delta moyen de 1,9, ce qui est excellent (En dessous de 3 \u00e9tant signe de grand respect de la colorim\u00e9trie). Ici, ce sont les verts et les bleus qui sont l\u00e9g\u00e8rement fluos afin de donner de l\u2019impact \u00e0 l\u2019image. Quant au mode sRGB, le Delta E moyen descend \u00e0 1,5, les deux couleurs susnomm\u00e9es n\u2019\u00e9tant plus exag\u00e9r\u00e9es. Bref, un bon PC pour traiter ses photos. Notons enfin que la Surface Pro propose un mode de couleurs adaptatives, activ\u00e9 par d\u00e9faut, qui permet d\u2019adapter l\u2019image selon ce qui est affich\u00e9. Elles sont par exemple plus naturelles pour les traitements photos et accentu\u00e9es lors des vid\u00e9os. Bref, Microsoft livre une excellente copie pour sa Surface Pro 9.<\/strong> Le calibrage d\u2019\u00e9cran a longtemps \u00e9t\u00e9 le point faible de la gamme, mais ce n\u2019est plus le cas aujourd\u2019hui.<\/p>\n <\/p>\n En ce qui concerne l\u2019audio, le r\u00e9sultat est tr\u00e8s moyen.<\/strong> On note en effet une tr\u00e8s forte distorsion \u00e0 haut volume, ce qui peut se montrer d\u00e9sagr\u00e9able. De m\u00eame, l\u2019absence de bas mediums ne permet pas d\u2019\u00e9coute de musique dans de bonnes conditions et rend les voix nasillardes. Pour le reste, nous avons des haut-parleurs en fa\u00e7ade bien plac\u00e9s et d\u00e9livrant une bonne st\u00e9r\u00e9o. C\u2019est d\u00e9j\u00e0 \u00e7a.<\/p>\n <\/p>\n Un PC peu puissant, mais \u00e0 la chauffe ma\u00eetris\u00e9e<\/h2>\n |
Le SoC SQ3 est lui moiti\u00e9 moins puissant<\/strong> si l\u2019on se fie aux r\u00e9sultats obtenus. C'\u00e9tait attendu<\/a>.<\/p>\n
<\/p>\n\n\n\n\n\t\n\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t\n\t Dans les faits, la Surface Pro 9 est con\u00e7ue pour du travail d\u2019appoint.<\/strong> Les utilisateurs en qu\u00eate de puissance n\u2019y trouveront pas leur compte, notamment ceux qui veulent faire du traitement photo pouss\u00e9 ou de la vid\u00e9o. Au quotidien et pour un usage bureautique, les deux machines remplissent leur contrat et se montrent agr\u00e9ables \u00e0 l\u2019utilisation. En poussant la Surface Pro 9 dans ses derniers retranchements, on constate que le manque de puissance est contrebalanc\u00e9 par une gestion ma\u00eetris\u00e9e de la chauffe et du bruit.<\/strong> Dans les deux cas, la temp\u00e9rature du CPU ne d\u00e9passe jamais les 60 degr\u00e9s tandis que celle du GPU culmine \u00e0 un peu plus de 70 degr\u00e9s, ce qui est tr\u00e8s bien.<\/p>\n <\/p>\n Les deux tablettes n\u2019\u00e9vacuent pas la chaleur de la m\u00eame fa\u00e7on, puisque la version Intel Core dispose de ventilateurs et d\u2019a\u00e9ration. L\u2019air chaud est expuls\u00e9 vers le haut, ce qui ne g\u00eane pas l\u2019utilisateur, et la chaleur se diffuse correctement dans la totalit\u00e9 du ch\u00e2ssis. Plus encore, la nuisance sonore est quasiment absente, puisque nous avons mesur\u00e9 un tr\u00e8s l\u00e9ger souffle de 38 d\u00e9cibels. Cela signifie que dans une pi\u00e8ce silencieuse, il faudra vraiment tendre l\u2019oreille pour l\u2019entendre.<\/strong> Le revers de la m\u00e9daille, c\u2019est que les performances baissent une fois le pic de chaleur atteint. Nous avons ainsi constat\u00e9 qu\u2019au bout d\u2019une heure de travail, les r\u00e9sultats des benchmarks \u00e9taient inf\u00e9rieurs \u00e0 hauteur de 20% par rapport \u00e0 ceux effectu\u00e9s \u00ab\u00a0\u00e0 froid\u00a0\u00bb. Concernant la version SQ3, la chaleur est g\u00e9r\u00e9e diff\u00e9remment.<\/strong> Ici, elle reste concentr\u00e9e au niveau du SoC. Pas de souffle, \u00e9videmment, puisque la Surface reste silencieuse. Logique, \u00e9tant donn\u00e9 l\u2019absence de ventilateurs.<\/p>\n A lire aussi – Test Surface Go 3 : la petite tablette sous Windows 11 a encore besoin de grandir<\/a><\/strong><\/p>\n La Surface Pro 9 n\u2019est pas con\u00e7ue pour le jeu. La version Intel Core i7 dispose tout de m\u00eame d\u2019un eGPU Intel Iris Xe tandis que la version SQ3 est \u00e9quip\u00e9e d\u2019un Adreno 680. Nous avons lanc\u00e9 des titres peu gourmands afin de voir ce qu\u2019il en est. Sur la version Intel, Diablo 2 Resurrected<\/a> (graphismes r\u00e9gl\u00e9s au minimum) atteint p\u00e9niblement les 25 images par seconde. Sur le SQ3, c\u2019est un miracle si l\u2019on atteint les 15 fps.<\/strong> Pharaoh A New Era<\/a> (qui est r\u00e9alis\u00e9 enti\u00e8rement en 2D) tourne comme un charme sur la version Intel et peut \u00eatre appr\u00e9ci\u00e9 sans mod\u00e9ration. La version SQ3 se montre plus fragile, puisque si le jeu se lance (via \u00e9mulation), on a constat\u00e9 des plantages fr\u00e9quents.<\/p>\nSurface Pro 9<\/th> Intel Core i7<\/th> Microsoft SQ3<\/th>\n<\/tr>\n<\/thead>\n Geekbench 5 Single Core <\/td> 5216<\/td> 3353<\/td>\n<\/tr>\n Geekbench 5 Multi Core <\/td> 23983<\/td> 15241<\/td>\n<\/tr>\n Cinebench R5<\/td> 2597<\/td> 1347<\/td>\n<\/tr>\n PCMark 10<\/td> 3382<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n 3D Mark Time Spy Graphic Score<\/td> 480<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n 3D Mark Time Spy CPU Score<\/td> 6380<\/td> Non disponible sur ARM<\/td>\n<\/tr>\n<\/tbody>\n<\/table>\n\n
\n<\/p>\n