C'est une affaire qui \u00e9clabousse en ce moment les Etats-Unis. Un hacker, qui a bien \u00e9videmment souhait\u00e9 rester anonyme pr\u00e9tend d\u00e9tenir les donn\u00e9es num\u00e9riques de 20 000 employ\u00e9s du FBI et de plus de 9000 employ\u00e9s du DHS.<\/strong><\/p>\n
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Cerise sur le g\u00e2teau, le hacker pr\u00e9tend \u00e9galement avoir t\u00e9l\u00e9charg\u00e9 des centaines de gigaoctets de donn\u00e9es en provenance du D\u00e9partement de la Justice am\u00e9ricaine (DoJ). Ce hack est pris au s\u00e9rieux d'autant plus que le pirate menace de divulguer les informations qu'il poss\u00e8de<\/strong>, soit les noms, le poste occup\u00e9, les mails et autres num\u00e9ros de t\u00e9l\u00e9phones des diff\u00e9rents salari\u00e9s de l'administration des Etats-Unis.<\/p>\n
La technique utilis\u00e9e a de quoi faire froid dans le dos pour tous les responsables de la s\u00e9curit\u00e9 informatique\u00a0: le pirate a compromis l'un des comptes mails d'un salari\u00e9 du fameux DoJ, puis a r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 le code d'acc\u00e8s aux serveurs intranet avec un simple coup de fil en se faisant passer pour un nouvel employ\u00e9<\/strong>, et, ce, sans aucune v\u00e9rification de son identit\u00e9.<\/p>\n
On pourrait croire \u00e0 une blague, mais des journalistes ont rep\u00e9r\u00e9 un compte Twitter venait de diffuser le lien vers les informations concernant les 9000 employ\u00e9s du DHS, preuve que la menace est en effet bien r\u00e9elle. Si une proc\u00e9dure est engag\u00e9e, les autorit\u00e9s devront veiller \u00e0 bien choisir leurs avocats.<\/p>\n
Ce n'est pas la premi\u00e8re fois que le pays subit ce genre de d\u00e9sagr\u00e9ments. Il y a peu, nous avions pu voir que le boss du renseignement am\u00e9ricain s'\u00e9tait fait pirater par un adolescent de 14 ans, le talent ne semble donc pas avoir d'\u00e2ge.<\/p>\n