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Nous l'avons \u00e9voqu\u00e9 dans nos colonnes ce matin. L'UE vient d'adopter la nouvelle loi europ\u00e9enne sur les march\u00e9s num\u00e9riques. Cette liste, qui comprend des l\u00e9gislations in\u00e9dites, va permettre d'encadrer les activit\u00e9s des g\u00e9ants du num\u00e9rique et de mettre fin dans une certaine mesure au monopole de Google, Apple, Meta et Amazon<\/a>.<\/p>\n
Gr\u00e2ce au nouveau Digital Markets Act (c'est son nom), les GAFAM vont devoir se plier \u00e0 une vingtaine de r\u00e8gles, sous peine de se voir sanctionner par la justice europ\u00e9enne. On note parmi les mesures fortes l'interdiction pour les g\u00e9ants du num\u00e9rique de favoriser leurs propres services, une f\u00e2cheuse habitude prise par Google et Meta<\/a>, ou encore l'obligation d'accueillir des boutiques d'applications alternatives sur leur OS pour Google, Apple et Microsoft<\/strong>. Par ailleurs, ces entreprises n'auront plus le droit d'imposer des logiciels pr\u00e9install\u00e9s sur leurs appareils.<\/p>\n
Une mesure concerne \u00e9galement les applications de messagerie instantan\u00e9es comme WhatsApp<\/a>, iMessage ou encore Facebook Messenger. Ainsi, les l\u00e9gislateurs de l'UE ont convenu “que les plus grands services de messagerie (tels que WhatsApp, Facebook Messenger ou iMessage) devront s'ouvrir et interop\u00e9rer avec les petites plateformes de messagerie, si elles en font la demande”.\u00a0<\/em><\/p>\n