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Depuis le d\u00e9but de la guerre en Ukraine, le gouvernement russe a renforc\u00e9 sa main mise sur les m\u00e9dias et l'information dans le pays. Une loi r\u00e9cemment vot\u00e9e par le Kremlin interdit aux journalistes russes de tenir un discours diff\u00e9rent de celui des autorit\u00e9s<\/strong>, sous peine de finir en prison pour une quinzaine d'ann\u00e9es. Cette mesure draconienne et profond\u00e9ment liberticide a incit\u00e9 de nombreux m\u00e9dias internationaux comme CNN ou la BBC \u00e0 suspendre leurs activit\u00e9s en Russie.\u00a0<\/strong><\/p>\n
Les r\u00e9seaux sociaux sont \u00e9galement dans le collimateur de Vladimir Poutine. Facebook et Instagram ont \u00e9t\u00e9 bannis du pays ce mardi 22 mars 2022<\/a>, les deux entit\u00e9s \u00e9tant consid\u00e9r\u00e9s comme des “organisations extr\u00e9mistes et terroristes” par le pouvoir russe. De son c\u00f4t\u00e9, TikTok est toujours accessible<\/a>, mais dans une version priv\u00e9e de 95% de son contenu. Par ailleurs, les utilisateurs ne peuvent plus publier de vid\u00e9os.\u00a0<\/strong><\/p>\n
Face \u00e0 cette emprise grandissante des autorit\u00e9s russes sur les canaux d'informations et de divertissement du pays, de nombreux russes ont d\u00e9cid\u00e9 de t\u00e9l\u00e9charger en masse Wikip\u00e9dia<\/strong>. C'est en tout cas ce que rapportent nos confr\u00e8res du site Slate<\/a>. Alexander, un russe de 32 ans, explique qu'il a t\u00e9l\u00e9charg\u00e9 une copie de l'int\u00e9gralit\u00e9 des contenus traduits en russe sur une cl\u00e9 USB. Cet utilisateur n'est pas un contributeur r\u00e9gulier ni un passionn\u00e9 de Wikip\u00e9dia, mais il veut s'assurer d'avoir toujours acc\u00e8s \u00e0 une source d'informations fiable, neutre et surtout ind\u00e9pendante du Kremlin.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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