Le public d'un concert est un exemple assimilable \u00e0 une cohorte \/ Cr\u00e9dits : Unsplash<\/figcaption><\/figure>\nUne cohorte<\/strong> est un groupe relativement homog\u00e8ne d'internautes<\/strong> qui partagent des centres d'int\u00e9r\u00eat et donc auxquels il est possible de d\u00e9livrer de la publicit\u00e9 cibl\u00e9e collectivement plut\u00f4t qu'individuellement<\/strong>. Segmenter l'audience en cohortes peut aider, sur le papier, \u00e0 prot\u00e9ger la vie priv\u00e9e des utilisateurs<\/strong>. Mais la m\u00e9thode emp\u00eache \u00e9galement de contourner ce pistage et d'\u00e9viter tout ciblage publicitaire.<\/p>\n
Surtout FLoC place Google, qui \u00e9dite Chrome et est l'architecte de ce syst\u00e8me de cohortes au centre du jeu. <\/strong>Le syst\u00e8me emp\u00eache de nouveaux entrants de proposer des syst\u00e8mes alternatifs, \u00e0 moins que ces derniers ne disposent d'une force de frappe \u00e9quivalente aux milliards d'utilisateurs quotidiens de Google Chrome et de ses d\u00e9clinaisons Chromium.<\/p>\n
Cela n'a d'ailleurs pas \u00e9chapp\u00e9 \u00e0 l'autorit\u00e9 des march\u00e9s britannique qui estime que FLoC “met le navigateur dans une position de gardien vitale pour tout le secteur de l'adtech”<\/em>. Le r\u00e9gulateur am\u00e9ricain estimait de son c\u00f4t\u00e9 en mars que le passage en force de FLoC est une pratique anti-concurrentielle.<\/strong><\/p>\n