Entre temps, une vingtaine de d\u00e9put\u00e9s, parmi les LREM C\u00e9dric Villani et Matthieu Orphelin, ont rejoint la lutte des commer\u00e7ants et ont demand\u00e9 au Premier ministre Jean Castex d'annuler le Black Friday<\/strong> en vertu d'une loi vot\u00e9e le 10 f\u00e9vrier 2020. Cette loi, relative \u00e0 la lutte contre le gaspillage modifie en effet le Code du commerce.<\/p>\n
Elle stipule que “sont r\u00e9put\u00e9es trompeuses les pratiques commerciales qui ont pour objet dans une publicit\u00e9, de donner l'impression, par des op\u00e9rations de promotion coordonn\u00e9es \u00e0 l'\u00e9chelle nationale, que le consommateur b\u00e9n\u00e9ficie d'une r\u00e9duction de prix comparable \u00e0 celles des soldes, tels que d\u00e9finis \u00e0 l'article L. 310-3 du Code de commerce, en dehors de leur p\u00e9riode l\u00e9gale mentionn\u00e9e au m\u00eame article L. 310-3″.\u00a0<\/em><\/p>\n
Pour ces d\u00e9put\u00e9s, le Black Friday est une op\u00e9ration promotionnelle trompeuse<\/strong>, qui assimile les r\u00e9ductions de prix \u00e0 celles op\u00e9r\u00e9es durant les soldes. Or, un commer\u00e7ant qui fait des promotions a l'obligation d'indiquer la dur\u00e9e de la p\u00e9riode promotionnelle, indiquer le prix de r\u00e9f\u00e9rence (le prix barr\u00e9) et ne doit pas vendre \u00e0 perte, choses possible durant les soldes.<\/p>\n