Amazon\u00a0n'a pas envie de priver les Fran\u00e7ais du Black Friday. Dans le collimateur des petits commer\u00e7ants oblig\u00e9s de fermer leurs portes, le g\u00e9ant du commerce en ligne affirme avoir “tr\u00e8s envie qu'il y ait un Black Friday sur Amazon”.\u00a0N\u00e9anmoins, la firme\u00a0am\u00e9ricaine n'exclut pas de devoir annuler\u00a0l'\u00e9v\u00e9nement cette ann\u00e9e. \u00a0<\/strong><\/p>\n
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Depuis le vendredi 30 octobre 2020, les commerces jug\u00e9s \u201cnon essentiels\u201d par le gouvernement doivent fermer leurs portes. Quelques semaines avant les f\u00eates de fin d'ann\u00e9e, de nombreux petits commer\u00e7ants estiment que les mesures sanitaires profiteront surtout \u00e0 Amazon<\/strong>. Dans ce contexte, ils accusent Amazon de concurrence d\u00e9loyale<\/a>.<\/p>\n
De nombreuses personnalit\u00e9s politiques sont rapidement mont\u00e9es au cr\u00e9neau pour demander aux Fran\u00e7ais de boycotter Amazon<\/a>. C'est notamment le cas d'Anne Hidalgo, maire de Paris, qui estime qu' “Amazon c'est la mort de nos librairies et de notre vie de quartier”<\/em>. Plus mesur\u00e9, C\u00e9dric O, le secr\u00e9taire d\u2019\u00e9tat au num\u00e9rique, incite les Fran\u00e7ais \u00e0 privil\u00e9gier les sites de e-commerces Fran\u00e7ais \u00e0 la place d'Amazon<\/a>.<\/p>\n