Amazon, Cdiscount, et d'autres sites de e-commerce s'adonnent massivement \u00e0 des fraudes \u00e0 la TVA selon un rapport de l'inspection g\u00e9n\u00e9rale des finances. Le probl\u00e8me viendrait des “marktplaces” c'est \u00e0\u00a0dire la possibilit\u00e9 pour des\u00a0vendeurs\u00a0ind\u00e9pendants de vendre sur ces plateformes. 98% des vendeurs sur ces marketplaces ne sont pas immatricul\u00e9s pour la TVA en France.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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L'inspection g\u00e9n\u00e9rale des finances (IGP) d\u00e9nonce dans un rapport repris par Les Echos la fraud “massive” \u00e0 la TVA \u00e0 laquelle s'adonnent les grandes plateformes de vente en ligne, notamment Amazon et Cdiscount. Le probl\u00e8me vient de vendeurs tiers qui proposent leur produit via les “marketplace” ces sortes d'extensions du site principal o\u00f9 on trouve parfois des produits encore moins chers. Et pour cause : apr\u00e8s contr\u00f4le de quelques 24 459 vendeurs, seuls 538 \u00e9taient en r\u00e8gles. \u00a098 % des vendeurs n'avaient ainsi pas de num\u00e9ro d'immatriculation pour la TVA en France.<\/p>\n
Ces marketplace font en r\u00e9alit\u00e9 la part belle \u00e0 des vendeurs domicili\u00e9s \u00e0 l'\u00e9tranger – 40% \u00e9taient bas\u00e9s en Chine en 2019 selon Les Echos. Et beaucoup semblent vouloir s'\u00e9pargner les complexit\u00e9s de la l\u00e9gislation fiscale fran\u00e7aise. Or leur poids est de plus en plus lourd sur les plateformes : 58% du chiffre d'affaires d'Amazon, entre 30% et 40% de celui de Cdiscount. Contact\u00e9 par les Echos, le site fran\u00e7ais se dit pourtant surpris des conclusions de l'IGF : \u00ab\u00a0sur nos\u00a012 000 vendeurs, 5 000 sont des entreprises fran\u00e7aises affichant leur num\u00e9ro de TVA sur le site\u00a0\u00bb<\/em>, se d\u00e9fend la plateforme.<\/p>\n