Canal+ annonce avoir perdu 167 000 abonn\u00e9s depuis le d\u00e9but de l\u2019ann\u00e9e en France. Les raisons sont nombreuses : une concurrence plus nombreuse et plus f\u00e9roce, mais aussi des r\u00e8glementations qui le p\u00e9nalisent.<\/strong><\/p>\n
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Le pionnier de la t\u00e9l\u00e9vision fran\u00e7aise est en difficult\u00e9s. Cr\u00e9\u00e9e le 4 novembre 1984 avec 181 000 abonn\u00e9s, la cha\u00eene Canal + s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9e dans un march\u00e9 de quasi-monopole. Et puis sont arriv\u00e9s des concurrents puissants et mondialis\u00e9s : beIN, Netflix, Amazon et d'autres encore. Aujourd\u2019hui, suite au rachat du groupe M7, qui lui rapporte 3 millions d\u2019abonn\u00e9s suppl\u00e9mentaires, le groupe Canal comptera, dans une trentaine de pays, 20 millions d'abonn\u00e9s, et emploiera plus de 7 000 personnes.<\/p>\n
Mais c\u2019est en France que Canal + a des difficult\u00e9s<\/strong>. Jean-Christophe Thiery, pr\u00e9sident du conseil de surveillance du groupe Canal+, annonce dans une tribune parue dans\u00a0Les \u00c9chos<\/em> une perte de 68 000 abonn\u00e9s durant le deuxi\u00e8me trimestre, qui vient s\u2019ajouter 99 000 abonn\u00e9s disparus pendant le premier trimestre. Les chiffres du troisi\u00e8me trimestre devraient \u00eatre similaires<\/strong>. Canal + assiste \u00e0 une fuite massive de ses abonn\u00e9s aussi bien en autodistribution qu\u2019avec les partenariats nou\u00e9s avec Free, Orange et Bouygues.<\/strong><\/p>\n
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