Google+ ferme d\u00e9finitivement ses portes sur fonds de d\u00e9sertion du service, mais aussi – on l'a appris lundi 9 octobre 2018 – de grosses inqui\u00e9tudes autour de la s\u00e9curit\u00e9 des donn\u00e9es personnelles associ\u00e9es \u00e0 500 000 comptes. On apprend ce mardi que Google connaissait l'existence de la faille depuis au moins 6 mois – son existence remonte \u00e0 2015. Google assure de son c\u00f4t\u00e9 que la faille a \u00e9t\u00e9 colmat\u00e9e avant qu'elle n'ait pu \u00eatre exploit\u00e9e, tout en affirmant \u00eatre dans l'incapacit\u00e9 de pr\u00e9venir les utilisateurs dont le compte a potentiellement \u00e9t\u00e9 exploit\u00e9…\u00a0<\/strong><\/p>\n
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Le trouble entoure les conditions dans lesquelles Google a d\u00e9cid\u00e9 de fermer Google+. La fermeture progressive de Google+ prendra fin en ao\u00fbt 2019. Google a en effet annonc\u00e9 la fermeture du r\u00e9seau social, pens\u00e9 au d\u00e9part comme un s\u00e9rieux concurrent de Facebook (il n'a jamais trouv\u00e9 son public), tout en r\u00e9v\u00e9lant qu'une grosse faille de s\u00e9curit\u00e9 a potentiellement donn\u00e9 acc\u00e8s aux donn\u00e9es personnelles de 500 000 comptes utilisateurs. On apprend que Google connaissait l'existence de cette faille depuis au moins 6 mois – alors que celle-ci existait en fait depuis 2015 selon le Wall Street Journal. Le journal r\u00e9v\u00e8le que Google a volontairement jou\u00e9 la montre pour \u00e9viter les sanctions et”relancer l'int\u00e9r\u00eat [du l\u00e9gislateur] pour r\u00e9guler” davantage l'entreprise dans le sillage des scandales ayant affect\u00e9 Facebook.<\/p>\n