Les op\u00e9rateurs mobile et les FAI ont l'obligation en France comme dans 16 autres Etats-membres de garder de nombreuses donn\u00e9es sur leurs clients, comme leur adresse IP, localisation, m\u00e9tadonn\u00e9es pendant plusieurs mois voire plusieurs ann\u00e9es. La mesure avait dans un premier temps \u00e9t\u00e9 impos\u00e9e par une directive europ\u00e9enne, invalid\u00e9e \u00e0 deux reprises en 2014 et 2016 par la Cour de Justice de l'Union Europ\u00e9enne. 62 associations de d\u00e9fense des droits num\u00e9riques ont envoy\u00e9 une lettre ouverte \u00e0 la Commission europ\u00e9enne pour demander qu'une enqu\u00eate soit men\u00e9e et pour que la d\u00e9cision de la CJUE, plus protectrice des libert\u00e9s individuelles, s'impose d\u00e9sormais aux Etats.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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62 ONG, associations de d\u00e9fense des droits num\u00e9riques, universitaires et collectifs ont envoy\u00e9 une lettre ouverte \u00e0 la Commission Europ\u00e9enne. Lettre dans laquelle ils s'\u00e9tonnent que de nombreux Etats dont la France pratiquent encore la r\u00e9tention donn\u00e9es de masse et demandent qu'une enqu\u00eate soient diligent\u00e9e. Deux d\u00e9cisions de la CJUE en 2014 et 2016, avaient en effet arr\u00eat\u00e9 que la collecte et r\u00e9tention de donn\u00e9es sans but pr\u00e9cis portait atteinte \u00e0 la vie priv\u00e9e et \u00e0 la protection des donn\u00e9es \u00e0 laquelle les citoyens et r\u00e9sidents europ\u00e9ens ont normalement droit. Des lois fond\u00e9es sur la directive 2006\/24 qui pr\u00e9voyait cette obligation pour que ces donn\u00e9es puissent servir dans le cadre d'enqu\u00eates, notamment dans le cadre de la lutte anti-terroriste.<\/p>\n