Des premiers partages de photo entre deux t\u00e9l\u00e9phones, au streaming de musique sans perte, la technologie Bluetooth a connu des \u00e9volutions tr\u00e8s importantes. Le d\u00e9ploiement du Bluetooth 5 avec le Galaxy S8 comme porte-\u00e9tendard ouvre la porte vers de nouvelles mutations num\u00e9riques. Pour l'occasion, on jette un \u0153il dans le r\u00e9troviseur pour comprendre le chemin parcouru en moins de 20 ans.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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Du Bluetooth 1.0 au Bluetooth 4.0<\/h2>\nLe Bluetooth a vu le jour dans les locaux de l'entreprise su\u00e9doise Ericsson en 1994. Une origine qui explique sans aucun doute son nom tir\u00e9 de l'histoire nordique. Il fait en effet r\u00e9f\u00e9rence au roi danois Harald la dent bleue (blue tooth en anglais)<\/strong> qui a unifi\u00e9 les royaumes du Danemark et de Norv\u00e8ge gr\u00e2ce \u00e0 la communication. Le but du Bluetooth \u00e9tant d'\u00eatre un standard de communication entre diff\u00e9rentes technologies, le nom \u00e9tait tout trouv\u00e9.<\/p>\n
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<\/h2>\nEn 1998, plusieurs entreprises de t\u00e9l\u00e9communication (IBM, Nokia, Toshiba…) ont cr\u00e9\u00e9 le Bluetooth Special Interest Group (SIG)\u00a0pour sp\u00e9cifier les normes de ce standard de communication. L'ann\u00e9e suivante le Bluetooth 1.0 \u00e9quipait son premier t\u00e9l\u00e9phone, le T39 d'Ericsson<\/strong>.<\/p>\n
Les versions suivantes seront principalement d\u00e9di\u00e9es \u00e0 corriger des bugs et augmenter le d\u00e9bit. Il faut attendre 2004, pour voir appara\u00eetre le Bluetooth 2.0 + EDR (Enhanced Data Rate). Celui-ci permet alors de faire monter les d\u00e9bits \u00e0 2,1 Mbps.\u00a0 Il faudra de nouveau attendre 5 ans avant de voir une nouvelle \u00e9volution importante. En 2009, le Bluetooth 3.0 + HS (High Speed) multiplie par 10 la bande passante. Surtout, il utilise d\u00e9sormais\u00a0une connexion 802.11 (identique au Wi-Fi) pour le transfert des donn\u00e9es<\/strong>.<\/p>\n
Le Bluetooth 4.0, d\u00e9ploy\u00e9 \u00e0 partir de 2010, s'inscrit dans une logique diff\u00e9rentes. Deux standards cohabitent. Le classique et le Low Energy<\/strong>. Ce dernier, beaucoup moins gourmand en \u00e9nergie a permis des usages diff\u00e9rents qui nous impactent aujourd'hui encore.<\/p>\n
En 1998, plusieurs entreprises de t\u00e9l\u00e9communication (IBM, Nokia, Toshiba…) ont cr\u00e9\u00e9 le Bluetooth Special Interest Group (SIG)\u00a0pour sp\u00e9cifier les normes de ce standard de communication. L'ann\u00e9e suivante le Bluetooth 1.0 \u00e9quipait son premier t\u00e9l\u00e9phone, le T39 d'Ericsson<\/strong>.<\/p>\n
Les versions suivantes seront principalement d\u00e9di\u00e9es \u00e0 corriger des bugs et augmenter le d\u00e9bit. Il faut attendre 2004, pour voir appara\u00eetre le Bluetooth 2.0 + EDR (Enhanced Data Rate). Celui-ci permet alors de faire monter les d\u00e9bits \u00e0 2,1 Mbps.\u00a0 Il faudra de nouveau attendre 5 ans avant de voir une nouvelle \u00e9volution importante. En 2009, le Bluetooth 3.0 + HS (High Speed) multiplie par 10 la bande passante. Surtout, il utilise d\u00e9sormais\u00a0une connexion 802.11 (identique au Wi-Fi) pour le transfert des donn\u00e9es<\/strong>.<\/p>\n
Le Bluetooth 4.0, d\u00e9ploy\u00e9 \u00e0 partir de 2010, s'inscrit dans une logique diff\u00e9rentes. Deux standards cohabitent. Le classique et le Low Energy<\/strong>. Ce dernier, beaucoup moins gourmand en \u00e9nergie a permis des usages diff\u00e9rents qui nous impactent aujourd'hui encore.<\/p>\n