Rien d'\u00e9tonnant \u00e0 ce que l'\u00e9l\u00e9phant embl\u00e8me du site s'affiche en compagnie de petits oiseaux : il doit beaucoup \u00e0 Twitter dont il reprend l'essentiel des fonctionnalit\u00e9s. Les tweets deviennent des Pouets (ou Toot en VO), les RT deviennent des ReToot, mais le fait de suivre des utilisateurs pour remplir sa timeline class\u00e9e chronologiquement est toujours pr\u00e9sent.<\/p>\n
Mais Eugen Rochko, cr\u00e9ateur de Mastodon, a bien plus en t\u00eate que de r\u00e9aliser une simple copie carbone de Twitter. En effet, ce projet est n\u00e9 en r\u00e9action aux d\u00e9clarations de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, sur la place qu'il souhaitait accorder \u00e0 son r\u00e9seau \u00e0 l'avenir.<\/p>\n
Face \u00e0 la “communaut\u00e9 mondiale fonctionnant pour tout le monde<\/em>” voulu par celui-ci, monsieur Rochko\u00a0critique la centralisation des r\u00e9seaux sociaux. Lorsque vous vous connectez \u00e0 Facebook ou Twitter, vous ne vous connectez finalement qu'\u00e0 un serveur unique. Si celui-ci tombe en panne, plus personne ne peut utiliser le service.<\/p>\n
Mais en prime, ce site peut agir comme bon lui semble avec vos donn\u00e9es, vos paroles, et s\u00e9vir pour n'importe quelle raison. Pour Eugen Rochko, l'avenir d'internet n'est pas dans la centralisation vue comme imp\u00e9rialiste, bloquant la construction d'un projet ou d'une communaut\u00e9 : il est dans la f\u00e9d\u00e9ration.<\/p>\n
