Pour tous les maux qu'on lui met sur le dos, le smartphone n'est pas r\u00e9ellement responsable. En effet, l'appareil n'a pas pour vertu de vous rendre accro<\/strong>, ou de g\u00eaner votre concentration : il se contente d'\u00eatre disponible, et vous \u00eates seul ma\u00eetre de l'attention que vous lui portez.<\/p>\n
Personne ne vous oblige \u00e0 utiliser votre smartphone. C'est un r\u00e9flexe<\/strong> qui a pourtant \u00e9t\u00e9 acquis par beaucoup. On pointe souvent le doigt sur les adolescents, constamment pench\u00e9s sur leurs t\u00e9l\u00e9phones.<\/p>\n
Mais il s'agit-l\u00e0 d'un r\u00e9flexe naturel : l'adolescence est une p\u00e9riode sociale<\/strong> importante pour les \u00eatres humains, pendant laquelle l'enfant voit ses liens exploser. Le smartphone n'en est qu'un miroir, comme les t\u00e9l\u00e9phones fixes qui \u00e9taient agripp\u00e9s par les adolescents des g\u00e9n\u00e9rations pr\u00e9c\u00e9dentes.<\/p>\n
Les adultes ne sont pas non plus en marge sur ce mouvement : avec l'outil informatique, c'est une course \u00e0 la productivit\u00e9<\/strong> qui s'est lanc\u00e9e par laquelle l'utilisation des smartphones s'exprime. Avec la possibilit\u00e9 de regarder ses mails directement sur son t\u00e9l\u00e9phone et travailler \u00e0 partir de nombreux appareils, on ne quitte plus vraiment le bureau.<\/p>\n
Dans cet attachement, cette d\u00e9pendance \u00e0 l'outil, c'est notre soci\u00e9t\u00e9 qui s'exprime bien plus que le fait d'\u00eatre r\u00e9ellement accro \u00e0 son t\u00e9l\u00e9phone. L'addiction est possible<\/strong>, bien s\u00fbr, comme en toute chose de la vie : mais c'est une affliction que vous subirez de votre plein gr\u00e9, pouss\u00e9e par le rythme effr\u00e9n\u00e9 de notre quotidien.<\/p>\n
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