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La conqu\u00eate spatiale ne se r\u00e9sume pas \u00e0 une succession de d\u00e9collages de fus\u00e9es et de mises en orbite de satellites. Depuis des d\u00e9cennies, la question de l'exploitation de l'espace<\/strong>, aussi bien commerciale que militaire<\/strong>, fait partie des pr\u00e9occupations internationales. Le trait\u00e9 interdisant, entre autres, de militariser la Lune<\/strong> date de 1967 par exemple. Il a \u00e9t\u00e9 sign\u00e9 cette ann\u00e9e-l\u00e0 par la Russie (l'Union Sovi\u00e9tique \u00e0 l'\u00e9poque), les \u00c9tats-Unis et le Royaume-Uni. L'Am\u00e9rique s'inqui\u00e8te aujourd'hui d'un des signataires tardifs : la Chine<\/strong>. Le pays conna\u00eet un d\u00e9veloppement rapide de son programme spatial<\/a> et l'arm\u00e9e am\u00e9ricaine craint que cela cr\u00e9e \u00e0 terme une menace en provenance de la Lune<\/strong>.<\/p>\n
“D\u2019un point de vue militaire, je suis curieux de savoir s\u2019il existe des vecteurs d\u2019attaque que nous n\u2019avons pas pris en compte ou que nous devons prendre en compte, qu\u2019ils soient<\/em> [sur des orbites terrestres], cislunaires ou autres<\/em> “, explique au m\u00e9dia Defense One<\/a> le g\u00e9n\u00e9ral de brigade Anthony Mastalir, charg\u00e9 du commandement de la Space Force dans la zone Indo-Pacifique. Aujourd'hui, ce sont surtout les orbites autour de la Terre<\/strong> qui pourraient abriter des menaces. Mais \u00e0 mesure que les ann\u00e9es passe, l'espace cislunaire<\/strong>, c'est-\u00e0-dire la zone entre la Lune et la Plan\u00e8te Bleue<\/strong>, risque de devenir un point d\u2019int\u00e9r\u00eat central.<\/p>\n