Au cours des derni\u00e8res ann\u00e9es, l'Union europ\u00e9enne<\/strong> a adopt\u00e9 des textes de loi significatifs<\/strong> marquant un tournant dans la mani\u00e8re dont nos donn\u00e9es priv\u00e9es<\/strong> sont g\u00e9r\u00e9es par les grandes entreprises de la Tech, entre autres. On pense par exemple \u00e0 celui qui a forc\u00e9 l'arriv\u00e9e des iPhone avec un connecteur USB-C<\/strong>, \u00e0 la loi sur les services num\u00e9riques<\/a> (DSA) ou encore au Digital Markets Act qui entra\u00eene pas mal de changements pour les services Google<\/a>, Microsoft\u00a0<\/strong> ou Apple<\/strong>. Pas de la meilleure mani\u00e8re<\/a> pour ce dernier d'ailleurs.<\/p>\n
Globalement, ces lois sont un pas dans la bonne direction, prot\u00e9geant le consommateur europ\u00e9en<\/strong> et obligeant les g\u00e9ants am\u00e9ricains \u00e0 plus de transparence et d'ouverture<\/strong>. Mais il y en a certaines qui font grincer des dents les d\u00e9fenseurs de la vie priv\u00e9e sur Internet<\/strong>. Celle sur le portefeuilles num\u00e9rique europ\u00e9en<\/a> en fait partie. Nomm\u00e9e eIDAS 2.0<\/strong>, c'est en r\u00e9alit\u00e9 une r\u00e9vision de la pr\u00e9c\u00e9dente loi sur l'identit\u00e9 num\u00e9rique<\/strong> en vigueur dans l'UE. Si son but principal est de permettre la d\u00e9mat\u00e9rialisation des documents officiels comme la carte d\u2019identit\u00e9 ou le permis de conduire<\/a>, ce n'est pas son seul objectif.<\/p>\n
