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Depuis plusieurs ann\u00e9es d\u00e9j\u00e0, la r\u00e9putation de Snapchat a \u00e9t\u00e9 entach\u00e9e par plusieurs scandales, notamment en raison de son utilisation r\u00e9currente par des organisations criminelles. D\u00e9j\u00e0 en 2021, le ministre de l'Int\u00e9rieur G\u00e9rald Darmanin avait d\u00e9clar\u00e9 dans une interview que Snapchat \u00e9tait devenu “l<\/em>e r\u00e9seau social de la drogue<\/a>“.\u00a0<\/em>Une position partag\u00e9 par la justice am\u00e9ricaine, qui a poursuivi la plateforme en f\u00e9vrier 2023 apr\u00e8s le d\u00e9p\u00f4t de plainte d'une cinquantaine de parents d'\u00e9l\u00e8ves. Ils accusaient Snapchat de faciliter le trafic de drogue<\/a>.<\/p>\n
Or, l'histoire du jour ne fait que confirmer cette tendance. En effet, les gendarmes de la section de recherche de Limoges viennent de mettre fin \u00e0 un vaste trafic de contrebandes.<\/strong> Tout commence en janvier 2023, lorsque les surveillants p\u00e9nitenciers de la maison d'arr\u00eat d'Uzerche (Corr\u00e8ze), rep\u00e8rent un drone en survol au-dessus de la cour de la prison. L'appareil venait tout juste de larguer un colis, destin\u00e9 visiblement \u00e0 l'un des d\u00e9tenus.<\/strong><\/p>\n
Rapidement, ils parviennent \u00e0 identifier le destinataire. Ils trouvent dans le paquet du cannabis ainsi que plusieurs smartphones. Dans la foul\u00e9e, ils perquisitionnent la cellule du client et trouvent un autre mobile. Apr\u00e8s avoir \u00e9pluch\u00e9 les donn\u00e9es du t\u00e9l\u00e9phone, les forces de l'ordre d\u00e9couvrent que le d\u00e9tenu a pass\u00e9 sa commande via un compte Snapchat baptis\u00e9 Drone2France.<\/strong><\/p>\n
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