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Depuis 1985, tous les fran\u00e7ais payent une taxe chaque fois qu'ils ach\u00e8tent un support de copie<\/strong>. K7, VHS, CD, baladeur MP3, cl\u00e9 USB, disque dur externe, et plus r\u00e9cemment les smartphones<\/strong> et tablettes<\/strong>, chaque appareil de ce type y a droit. Sur les deux derniers cit\u00e9s, cela repr\u00e9sente 15 \u20ac de plus<\/strong> en moyenne sur le prix d'achat. La taxe est une mani\u00e8re de compenser les ayants droit des \u00e9ventuelles copies que vous faites de leurs musiques ou de leurs films. Elle leur rapporte 300 millions d'euros par an<\/strong> environ.<\/p>\n
Mais si on y ajoute r\u00e9guli\u00e8rement de nouveaux supports, force est de constater que le reste de la loi ne change pas, ou tr\u00e8s peu. Un fonctionnement de plus en plus obsol\u00e8te que n'a pas manqu\u00e9 de relever l\u2019Inspection g\u00e9n\u00e9rale des finances<\/strong> (IGF) et l\u2019Inspection g\u00e9n\u00e9rale des affaires culturelles<\/strong> (IGAC) lors d'un rapport rendu l'an dernier. Et alors que l'industrie musicale pose la premi\u00e8re pierre d'une \u00e9ventuelle taxe sur la copie priv\u00e9e pour les ordinateurs<\/a>, le d\u00e9put\u00e9 MoDem Philippe Latombe propose une loi pour moderniser l'existante.<\/p>\n