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Il y a de plus en plus de contenus pirat\u00e9s en Europe. L'affirmation ne sort pas de nulle part, c'est une \u00e9tude de l'Office de l\u2019Union europ\u00e9enne pour la propri\u00e9t\u00e9 intellectuelle<\/strong> (EUIPO<\/a>) qui le dit. Intitul\u00e9e “Atteintes en ligne au droit d\u2019auteur dans l\u2019Union europ\u00e9enne, films, musique, publications, logiciels et t\u00e9l\u00e9vision, 2017-2022”, elle note une augmentation de 3,3 % du piratage num\u00e9rique en 2022<\/strong>. Cela para\u00eet peu, mais c'est un rebond apr\u00e8s plusieurs ann\u00e9es de baisse<\/strong>. Et c'est surtout dans le d\u00e9tail que des sp\u00e9cificit\u00e9s se d\u00e9marquent.<\/p>\n
Pr\u00e9cisons que les mesures ont \u00e9t\u00e9 faites “par le nombre d\u2019acc\u00e8s mensuels \u00e0 des contenus illicites par internaute”. Cela ne comprend donc pas le piratage par IPTV<\/strong>, applications mobiles ou appareils de streaming. Cela \u00e9tant, les chiffres sont tr\u00e8s parlants. Le streaming d\u00e9passe largement les t\u00e9l\u00e9chargements<\/strong> : 58 % contre 32 % pour acc\u00e9der \u00e0 des films ou s\u00e9ries ill\u00e9galement<\/strong>. En 2022, le piratage de contenus t\u00e9l\u00e9visuels<\/strong> repr\u00e9sentent d'ailleurs 48 %<\/strong>\u00a0 de toutes les visites sur des sites contrevenants. En deuxi\u00e8me position, les publication<\/strong>s avec 28 %.<\/p>\n