N\u2019importe quel utilisateur de TikTok vous le dira sans sourciller : ce qui fait la force du r\u00e9seau social, c\u2019est la pr\u00e9cision in\u00e9gal\u00e9e de son algorithme<\/strong>. Chaque fil d\u2019actualit\u00e9 est unique et, apr\u00e8s seulement quelques heures de scrolling, colle parfaitement aux centres d\u2019int\u00e9r\u00eat de la personne tenant le smartphone. Une telle puissance soul\u00e8ve n\u00e9cessairement des questions sur les moyens mis en \u0153uvre pour obtenir ce r\u00e9sultat, sans compter l\u2019origine chinoise de l\u2019application<\/strong> qui lui fait d\u00e9faut depuis ses d\u00e9buts.<\/p>\n
Si les \u00c9tats-Unis affichent depuis un certain temps leur m\u00e9fiance envers le r\u00e9seau social, l\u2019Europe l\u2019a rejoint depuis peu, notamment en interdisant son utilisation aux membres de la Commission<\/a>. En France, la CNIL s\u2019int\u00e9resse \u00e9galement \u00e0 l\u2019utilisation que fait l\u2019application des donn\u00e9es personnelles de ses utilisateurs, et l\u2019organisme de r\u00e9gulation n\u2019est d\u00e9sormais plus seul. En effet, le S\u00e9nat a annonc\u00e9 l\u2019ouverture d\u2019une enqu\u00eate<\/strong> visant \u00e0 d\u00e9terminer les tenants et aboutissants de ce fameux algorithme.<\/p>\n
