Cr\u00e9dit : Unsplash<\/figcaption><\/figure>\n
Comme toute avanc\u00e9e technologique, l\u2019arriv\u00e9e du streaming a permis de donner acc\u00e8s \u00e0 une quantit\u00e9 ph\u00e9nom\u00e9nale de contenu<\/strong> (audio et\/ou vid\u00e9o) \u00e0 des milliards de gens. Toute m\u00e9daille a son revers : le streaming a amplifi\u00e9 le ph\u00e9nom\u00e8ne du piratage. Il \u00e9tait jusqu\u2019ici de bon ton de consid\u00e9rer ces offres de streaming ill\u00e9gal<\/a> comme totalement n\u00e9fastes et, \u00e0 terme, comme un danger existentiel pour la cr\u00e9ation de contenus. Les conclusions de l\u2019\u00e9tude \u201cThe Impact of Video Piracy on Content Producers and Distributors<\/em>\u201d (Impact du vid\u00e9opiratage sur les producteurs et distributeurs de contenu) publi\u00e9 par Zachary Nolan, Haoran Zhang et Jonathan Williams contredisent ce courant de pens\u00e9e<\/strong>.<\/p>\n
\u00c0 lire : <\/strong>1 Fran\u00e7ais sur 2 est abonn\u00e9 \u00e0 un service de streaming<\/strong><\/a><\/p>\n
Selon les chercheurs, l\u2019utilisation de bo\u00eetiers de streaming ill\u00e9gaux bas\u00e9s sur Kodi ou Plex (ces lecteurs multim\u00e9dia en eux-m\u00eames ne sont pas ill\u00e9gaux) n\u2019est pas incompatible avec la souscription \u00e0 des plateformes l\u00e9gales telles que Netflix<\/strong>. Au contraire, plus le ph\u00e9nom\u00e8ne du piratage progresse, plus les plateformes de streaming enregistrent de nouveaux clients. Les t\u00e9l\u00e9spectateurs utilisant ce type de boitiers regardent tout simplement plus de contenu pirat\u00e9, plus de Netflix, plus de YouTube<\/a>… En un mot, ils consomment plus. Ce qui est bon pour l\u2019\u00e9conomie.<\/p>\n