Cr\u00e9dits : Netflix<\/figcaption><\/figure>\n
L'Arcep avait d\u00e9j\u00e0 tir\u00e9 la sonnette d'alarme en juillet 2021. En effet, le r\u00e9gulateur des t\u00e9l\u00e9coms avait publi\u00e9 une \u00e9tude dans laquelle elle r\u00e9v\u00e9lait le poids de Netflix, de Google, d'Akamai ou encore de Facebook et Amazon sur le trafic internet fran\u00e7ais. Durant les six premiers mois de l'ann\u00e9e, Netflix a repr\u00e9sent\u00e9 pas moins de 20% de la bande-passante du pays<\/a>, pesant de fait un poids consid\u00e9rable sur les r\u00e9seaux des op\u00e9rateurs hexagonaux.<\/strong><\/p>\n
Or et comme le prouve le dernier rapport de l'Arcep d\u00e9di\u00e9 \u00e0 l'\u00e9tat d'Internet en France<\/a>, les choses n'ont pas boug\u00e9 d'un iota<\/strong>, bien au contraire. La tendance s'est confirm\u00e9e, et en fin d'ann\u00e9e 2021, le g\u00e9ant am\u00e9ricain du streaming a consomm\u00e9 \u00e0 lui tout seul 20 % de la bande-passante<\/strong> des op\u00e9rateurs de t\u00e9l\u00e9coms fran\u00e7ais.<\/p>\n
D'ann\u00e9e en ann\u00e9e, le poids repr\u00e9sent\u00e9 par Netflix sur le trafic n'a fait qu'augmenter, passant de 8% en 2016 \u00e0 plus de 20% aujourd'hui. Et encore, les op\u00e9rateurs doivent \u00e9galement composer avec d'autres structures particuli\u00e8rement gourmandes. Google se retrouve juste derri\u00e8re avec 13% d'occupation de la bande-passante<\/strong>, suivi de pr\u00e8s par Akamai, Facebook et Amazon. “En 2021,\u00a0c'est le\u00a0trafic vid\u00e9o qui occupe la majorit\u00e9 de nos r\u00e9seaux de t\u00e9l\u00e9communications, avec cinq gros fournisseurs qui utilisent 50% de notre trafic”,\u00a0<\/i>expliquait Laure de la Raudi\u00e8re, la pr\u00e9sident de l'Arcep, \u00e0 l'antenne de BFM Business ce jeudi.<\/p>\n
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