Le m\u00e9dia, qui a pu acc\u00e9der \u00e0 de nombreux documents internes<\/strong>, avance que de trop nombreux employ\u00e9s de la compagnie peuvent acc\u00e9der aux donn\u00e9es personnelles des clients. Dans le cadre du service client de l'entreprise, les salari\u00e9s attitr\u00e9s \u00e0 cette t\u00e2che peuvent utiliser une vaste base de donn\u00e9es qui compilent toutes les informations collect\u00e9es<\/strong> par Amazon sur ses clients.<\/p>\n
Seulement, ces notes internes r\u00e9v\u00e8lent que ces salari\u00e9s ne sont pas les seuls \u00e0 pouvoir jouir de cette base de donn\u00e9es. Depuis 2015, cet “outil” \u00e9tait consultable par plus de 23 000 employ\u00e9s<\/strong>, sans que cela ne soit imp\u00e9rativement n\u00e9cessaire dans leur mission. “Cet outil leur permet de travailler rapidement […] mais il expose nos clients \u00e0 un risque de fraude ou d'atteinte \u00e0 la vie priv\u00e9e de la part de nos employ\u00e9s ou sous-traitants”, <\/em>peut-on lire dans l'un de ces m\u00e9mos.<\/p>\n
Certains salari\u00e9s ont avou\u00e9 \u00e0 Wired, sous couvert d'anonymat par peur de repr\u00e9sailles, que des employ\u00e9s ont profit\u00e9 de cette base de donn\u00e9es pour obtenir des informations personnelles sur des c\u00e9l\u00e9brit\u00e9s<\/strong> par exemple comme Kanye West ou des membres du casting des Avengers.<\/em> Pire encore, il s'av\u00e8re que cet outil est aussi accessible aux sous-traitants et aux entreprises tierces partenaires d'Amazon.<\/strong><\/p>\n