Au tout d\u00e9but, le g\u00e9ant du web a mis en place Google Translator. Cet outil, pour le moins basique, permettait uniquement de traduire dans votre langue maternelle la langue anglaise gr\u00e2ce \u00e0 des fichiers pr\u00e9sents dans sa base de donn\u00e9es. Le service traduisait d\u00e9j\u00e0 en 2015 plus de 100 milliards de mots par jour. Toutefois, il ne prenait pas encore en compte le contexte et la grammaire.<\/p>\n
Si l\u2019outil a connu des am\u00e9liorations au fil du temps, ce n\u2019est qu\u2019en 2016 que la v\u00e9ritable r\u00e9volution a connu le jour.\u00a0 En effet, Google a lanc\u00e9 un syst\u00e8me neuronal qui s\u2019appuyait sur le machine learning capable de traduire des phrases plus difficiles. Le syst\u00e8me est alors en mesure de contextualiser le texte \u00e0 traduire, donc \u00e0 mieux interpr\u00e9ter le sens des phrases d\u2019origine. En outre, dans les langues qui s\u2019y pr\u00eatent, l\u2019outil a adopt\u00e9 une double traduction notamment une version au masculin et au f\u00e9minin.<\/p>\n
Par cons\u00e9quent, on voit s\u2019afficher sur l\u2019interface de Google Traduction le message suivant\u00a0: \u00ab Les traductions tiennent compte du genre grammatical \u00bb. Il faut \u00e9galement tenir compte du fait que l\u2019outil est capable de traduire une ou plusieurs phrases, voire une page web compl\u00e8te que vous copiez-collez.<\/p>\n
Aujourd\u2019hui, le service de la firme de Mountain View continue \u00e0 se d\u00e9velopper en mettant des utilisateurs \u00e0 contribution. Pour ce faire, le moteur de recherche incite les internautes \u00e0 r\u00e9pondre \u00e0 des tests de traduction dans leur langue natale. Gr\u00e2ce \u00e0 une telle dimension collaborative, les utilisateurs aident Google Traduction \u00e0 s\u2019affiner. Dans ce cas, le public est fortement encourag\u00e9 \u00e0 proposer ses propres traductions dans le but d\u2019am\u00e9liorer efficacement la qualit\u00e9 des contenus.<\/p>\n