Dans un ordinateur classique, toutes les donn\u00e9es sont transform\u00e9es en bits que l'on peut ensuite manipuler en base binaire<\/strong>. Ainsi si l'on prend par exemple l'octet 10100011 on a l'\u00e9quivalent en base d\u00e9cimale de 163 (27<\/sup> + 25<\/sup> + 21<\/sup> + 20<\/sup>). Chaque bit en base binaire est soit 1 soit 0.<\/p>\n
L'informatique quantique, elle, utilise des qubits. Autrement dit des bits qui manifestent des propri\u00e9t\u00e9s quantiques<\/strong>. A savoir que contrairement \u00e0 un bit, un qubit peut voir ses \u00e9tats de base superpos\u00e9s. Les \u00e9tats de base des qubit sont appel\u00e9s ket (ket 0 et ket 1 ou |0>\u00a0et |1>\u00a0<\/span>). L'\u00e9tat d'un qubit est ainsi une superposition quantique lin\u00e9aire de ses deux \u00e9tats de base.<\/p>\n
Le r\u00e9sultat, ce sont des coefficients complexes pouvant prendre toutes les valeurs possibles \u00e0 condition de respecter certaines r\u00e8gles. Pour mener un calcul quantique \u00e0 son terme, il faut d\u00e9tecter des amplitudes de probabilit\u00e9 englobant un facteur de phase relative via des ph\u00e9nom\u00e8nes d'interf\u00e9rence.<\/p>\n
Si vous \u00eates largu\u00e9 \u00e0 ce stade pas de panique. Ce qu'il faut comprendre, c'est surtout que le calcul quantique fonctionne tr\u00e8s diff\u00e9remment<\/strong>, et qu'il est possible de tirer bien plus d'un qubit que d'un simple bit. Ainsi gr\u00e2ce \u00e0 l'ordinateur quantique il sera possible d'effectuer des calculs qui prennent normalement un temps impassiblement long en quelques secondes.<\/p>\n
Mais il ne s'agit pas de remplacer l'ordinateur tel que nous le connaissons !<\/p>\n