Les ambitions de l'Union Europ\u00e9enne et de la Chine en mati\u00e8re d'hydrog\u00e8ne dessinent un d\u00e9but d'antagonismes. D'un c\u00f4t\u00e9, l'Europe veut investir quelques 470 milliards d'euros pour mettre au point des infrastructures sur le continent. La Chine se presse \u00e9galement pour subventionner un secteur qui peut lui permettre d'atteindre rapidement ses objectifs d'\u00e9missions carbone tout en servant de relais de croissance.
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Serait-ce enfin le moment qu'attendait la fili\u00e8re de l'hydrog\u00e8ne ?<\/strong> En quelques ann\u00e9es, cette source d'\u00e9nergie est pass\u00e9 du statut de curiosit\u00e9, \u00e0 un r\u00e9el secteur d'avenir. Il faut dire qu'en ce moment les investissements de la fili\u00e8re augmentent \u00e0 vitesse grand V partout dans le monde<\/strong> – sur fond de crise climatique et d'objectifs d'\u00e9mission carbone que l'hydrog\u00e8ne pourrait aider \u00e0 atteindre. Il faut dire que compar\u00e9 \u00e0 d'autres sources d'\u00e9nergies propres, l'hydrog\u00e8ne a des avantages. Il ne g\u00e9n\u00e8re que de la vapeur d'eau<\/strong> lors de la combustion dans l'air, et il est possible de le produire \u00e0 partir d'\u00e9nergies renouvelables<\/a> comme l'\u00e9olien ou le solaire.<\/p>\n