Dans un entretien accord\u00e9 aux \u00c9chos, le patron de l\u2019ANSSI confirme que la France ne bannira pas Huawei de ses r\u00e9seaux t\u00e9l\u00e9coms. Il explique cependant que des refus sont \u00e0 pr\u00e9voir au cas par cas, en essayant autant que possible que cela n\u2019impacte pas trop l\u2019\u00e9quilibre concurrentiel. Les op\u00e9rateurs ayant choisi de s\u2019approvisionner chez Nokia et Ericsson ne seront pas concern\u00e9s.<\/strong><\/p>\n
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Fortement inciter, mais ne pas interdire<\/strong>. Voici la position de la France quant \u00e0 l\u2019affaire Huawei qui pr\u00e9occupe tous les op\u00e9rateurs t\u00e9l\u00e9coms fran\u00e7ais. Une position mi-figue mi-raisin qui n\u2019exclut pas les \u00e9quipements du g\u00e9ant chinois dans la construction des r\u00e9seaux 5G, mais qui limite tout de m\u00eame sa pr\u00e9sence dans le coeur de r\u00e9seau. Le but de la man\u0153uvre est de rester prudent, mais de ne pas d\u00e9favoriser certains op\u00e9rateurs vis-\u00e0-vis de la concurrence. Du moins, pas trop.<\/p>\n
C\u2019est dans un entretien accord\u00e9 au quotidien \u00e9conomique Les Echos que Guillaume Poupard, directeur de l\u2019ANSSI (Agence nationale de la s\u00e9curit\u00e9 des syst\u00e8mes d\u2019information), a pr\u00e9cis\u00e9 les contours de cette position fran\u00e7aise. Il explique \u00ab\u00a0qu\u2019il n\u2019y aura pas de bannissement total<\/strong>\u00a0\u00bb, mais \u00ab\u00a0il y aura des refus\u00a0\u00bb. Rappelons que tous les op\u00e9rateurs doivent d\u00e9poser aupr\u00e8s de l\u2019ANSSI<\/a> un dossier pour l\u2019usage des \u00e9quipements de n\u2019importe quel \u00e9quipementier, europ\u00e9en ou chinois. L\u2019agence se r\u00e9serve ensuite le droit de dire oui ou non.<\/p>\n