Huawei est une nouvelle fois dans le collimateur des \u00c9tats-Unis. Le gouvernement am\u00e9ricain affirme en effet avoir d\u00e9couvert des backdoors (ou portes d\u00e9rob\u00e9es) dans les \u00e9quipements r\u00e9seau 4G fournis par le groupe chinois depuis 2009. Ces backdoors permettraient \u00e0 la firme, ainsi qu'au gouvernement chinois, d'espionner les internautes.<\/strong><\/p>\n
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Les services de renseignement am\u00e9ricains assurent que Huawei a d\u00e9j\u00e0 utilis\u00e9 les backdoors plac\u00e9es dans ses \u00e9quipements r\u00e9seau pour collecter des donn\u00e9es sensibles<\/strong>, rapportent nos confr\u00e8res du Wall Street Journal.\u00a0Initialement, l'acc\u00e8s \u00e0 ces portes d\u00e9rob\u00e9es est uniquement r\u00e9serv\u00e9 aux forces de l'ordre dans des conditions bien pr\u00e9cises, note le m\u00e9dia. Huawei, comme tous les \u00e9quipementiers, est en effet contraint par la loi de glisser des portes d\u00e9rob\u00e9es \u00e0 destination des autorit\u00e9s. L\u00e9galement, un \u00e9quipementier n'a par contre pas le droit d'y avoir acc\u00e8s.<\/p>\n
“Nous avons des preuves que Huawei est secr\u00e8tement capable d'acc\u00e9der \u00e0 des informations sensibles et personnelles dans les infrastructures r\u00e9seau qu'il g\u00e8re et qu'il vend partout dans le monde”<\/em> assure Robert O'Brien, conseiller \u00e0 la s\u00e9curit\u00e9 nationale des \u00c9tats-Unis. Ces portes d\u00e9rob\u00e9es auraient aussi permis aux services secrets chinois<\/strong> de s'emparer d'informations confidentielles. Accus\u00e9 de collusion avec P\u00e9kin, Huawei a d'ailleurs \u00e9t\u00e9 plac\u00e9 sur liste noire en mai 2019<\/a>. Depuis, le fabricant est banni du march\u00e9 am\u00e9ricain et ne peut pas utiliser des technologiques provenant des \u00c9tats-Unis.<\/p>\n
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