Un sp\u00e9cimen de carte d'identit\u00e9 format CB espagnol \/ Wikimedia<\/figcaption><\/figure>\n
La carte d'identit\u00e9 fran\u00e7aise n'a \u00e0 l'\u00e9vidence pas \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue pour son ergonomie. La carte plastifi\u00e9e dite “infalsifiable” (par contraste avec l'ancien mod\u00e8le papier) est cr\u00e9\u00e9 par un d\u00e9cret du 19 mars 1987. Elle est effectivement plus s\u00e9curis\u00e9e que le document qui la pr\u00e9c\u00e8de, avec ses fils de s\u00e9curit\u00e9, encre ultraviolette, filigrane, fibres UV, pr\u00e9sence de terres rares, guillotis avec micro-impressions et bande de lecture optique.<\/p>\n
Pourtant en quarante ann\u00e9es d'existence, le format de cette carte plastifi\u00e9e n'a pas chang\u00e9 : les usagers en sont donc depuis les ann\u00e9es 1990 quitte pour cet incompr\u00e9hensible format A7 quand bien m\u00eame ce document est cens\u00e9 \u00eatre port\u00e9 en permanence sur soi. Il n\u00e9cessite souvent un portefeuille s\u00e9par\u00e9, quand la carte d'identit\u00e9 n'est pas mise directement dans la poche.<\/p>\n
Ce qui a tendance \u00e0 provoquer son usure anormalement rapide, li\u00e9e \u00e0 un second d\u00e9faut : sa plastification. Le document n'est en effet pas un bloc de plastique mais un document papier plastifi\u00e9 des deux c\u00f4t\u00e9s dont les deux parties ont tendance \u00e0 se d\u00e9coller. Or de nombreux pays europ\u00e9ens comme l'Espagne sont d\u00e9j\u00e0 pass\u00e9 \u00e0 un format carte de cr\u00e9dit plus pratique et dot\u00e9 de dispositifs de s\u00e9curit\u00e9 plus efficaces (cf. illustration).<\/p>\n