Les services des imp\u00f4ts pourraient bient\u00f4t espionner vos faits et gestes sur les r\u00e9seaux sociaux comme Facebook et Twitter ainsi que sur les plateformes telles que Le Bon Coin. La mesure est introduite \u00e0 l'article 57 du nouveau projet de Loi des finances – elle s'appuierait sur une surveillance de masse, automatis\u00e9e par des algorithmes. La CNIL s'inqui\u00e8te de ce tournant.<\/strong><\/p>\n
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Le gouvernement a introduit au projet de loi des finances 2020 une mesure controvers\u00e9e. L'article 57 du PLF 2020 pr\u00e9voit en effet “\u00e0 titre exp\u00e9rimental et pour une dur\u00e9e de trois ans”<\/em> de\u00a0“collecter et exploiter au\u00a0moyen de traitements informatis\u00e9s et automatis\u00e9s n'utilisant\u00a0aucun syst\u00e8me\u00a0de reconnaissance faciale les contenus, librement accessibles, publi\u00e9s sur internet par\u00a0les utilisateurs des op\u00e9rateurs de\u00a0plate-forme en ligne”.\u00a0<\/i>L'objectif de cette mesure est de “rechercher les infractions”<\/em> – outre les imp\u00f4ts, l'administration des douanes et des droits indirects peut \u00e9galement utiliser les m\u00eames m\u00e9thodes.<\/p>\n