Libra, la nouvelle cryptomonnaie que Facebook compte lancer, \u00e9tait au coeur d'une r\u00e9union des ministres des Finances et banquiers centraux du G7 \u00e0 Chantilly (Oise) mercredi 17 juillet 2019. L'impact de cette cryptomonnaie potentiellement tr\u00e8s populaire et hors contr\u00f4le \u00e9tatique inqui\u00e8te – si bien que certains comparent les risques potentiels de Libra \u00e0 la faillite de Lehman Brothers qui avait pr\u00e9cipit\u00e9 la crise \u00e9conomique en 2008. Tant les diplomates que la plupart des \u00e9lus am\u00e9ricains des deux camps ont affich\u00e9 leur d\u00e9fiance \u00e0 l'\u00e9gard du projet du r\u00e9seau social, qui ne s'est pas encore tout \u00e0 fait remis du scandale Cambridge Analytica. <\/strong><\/p>\n
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Mercredi 17 juillet 2019 Facebook et son projet de cryptomonnaie Libra<\/a> \u00e9taient au coeur des discussions de part et d'autre de l'Atlantique. En Europe se tenait \u00e0 Chantilly une r\u00e9union des ministres des Finances et des banquiers centraux du G7 sur le sujet<\/a> (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis et Union Europ\u00e9enne en tant qu'observateur). Au sortir de la rencontre, le gouverneur de la Banque de France Fran\u00e7ois Villeroy de Galhau a ainsi d\u00e9clar\u00e9 cit\u00e9 par Le Monde\u00a0“qu'aucun des projets tels que libra ne pourra d\u00e9marrer avant que nous ayons obtenu des r\u00e9ponses claires”<\/em> et que le r\u00e9seau de Mark Zuckerberg devra respecter\u00a0“des standards de r\u00e9gulation les plus \u00e9lev\u00e9s, notamment en mati\u00e8re de lutte antiblanchiment et de protection des consommateurs”.<\/em><\/p>\n