Le PDG d'Ericsson\u00a0B\u00f6rje Ekholm est inquiet pour la 5G en Europe. Il s'inqui\u00e8te du fait que les ench\u00e8res autour des fr\u00e9quences n'ont pas encore eu lieu dans de nombreux pays, du prix que cela pourrait co\u00fbter, et des contraintes qui p\u00e8sent d\u00e9j\u00e0 sur les op\u00e9rateurs notamment pour le d\u00e9ploiement de la fibre optique. De quoi entamer selon lui les capacit\u00e9s d'investissement des op\u00e9rateurs et retarder le d\u00e9ploiement du r\u00e9seau et sa commercialisation.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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Ericsson est tr\u00e8s inquiet pour la 5G. Dans un interview Les Echos<\/a> son PDG\u00a0B\u00f6rje Ekholm d\u00e9plore que “le climat g\u00e9n\u00e9ral”<\/em> n'est “pas bon pour l'investissement”<\/em> des op\u00e9rateurs :\u00a0“si l'Europe continue sur sa trajectoire actuelle, elle sera en retard”<\/em>, estime le responsable. Le probl\u00e8me, selon lui, est triple :\u00a0“cela tient \u00e0 la disponibilit\u00e9 du spectre radio\u00e9lectrique, mais aussi au prix des fr\u00e9quences et \u00e0 la r\u00e9gulation”<\/em>. Les ench\u00e8res pour attribuer les fr\u00e9quences aux op\u00e9rateurs n'ont pas encore commenc\u00e9 dans la plupart des pays europ\u00e9ens. On s'attend \u00e9galement \u00e0 ce que les gouvernements tentent avec ces ench\u00e8res de d\u00e9gager d'importantes recettes fiscales. C'est d'ailleurs ce qui s'est pass\u00e9 en Italie o\u00f9 le prix des fr\u00e9quences 5G a atteint des sommets. Le tout dans un contexte o\u00f9 ces derniers sont d\u00e9j\u00e0 tr\u00e8s sollicit\u00e9s pour oeuvrer au d\u00e9ploiement de la fibre optique<\/a> :\u00a0“cela mobilise des capitaux qui pourraient servir \u00e0 b\u00e2tir les r\u00e9seaux. En rendant les investissements difficiles, l'Europe fait le choix d'\u00eatre en retard<\/strong>“.<\/em><\/p>\n