Cr\u00e9dit : Obier \/ Wikimedia<\/figcaption><\/figure>\n
Ce mardi 4 d\u00e9cembre 2018, The Verge a publi\u00e9 un article qu'on peut traduire par “Comment les groupes Facebook ont d\u00e9clench\u00e9 une crise en France”<\/em>. Le m\u00e9dia explique entre autres que le mouvement des Gilets Jaunes a commenc\u00e9 sur le r\u00e9seau social avant de s'organiser, encore une fois par ce biais, pour envahir les rues de Paris. D'autres m\u00e9dias, dont certains francophones, parlent m\u00eame de d\u00e9but “d'hiver europ\u00e9en”<\/em>\u00a0en r\u00e9f\u00e9rence au printemps arabe de 2011, qui \u00e9tait lui aussi n\u00e9 sur les r\u00e9seaux sociaux. Une comparaison maladroite \u00e9tant donn\u00e9 la nature et la diff\u00e9rence des enjeux. Mais l\u00e0 n'est pas le sujet de cet article, qui se penche plut\u00f4t sur le v\u00e9ritable r\u00f4le que joue Facebook dans cette histoire.<\/p>\n
Les r\u00e9seaux sociaux sont des m\u00e9dias et ils sont accus\u00e9s des m\u00eames maux que la presse quand deux camps s'opposent. Dans ce cas, des Gilets Jaunes estiment que Facebook et consorts tentent de censurer le mouvement pour le priver de visibilit\u00e9. Les complotistes allant jusqu'\u00e0 dire que l'ordre \u00e9mane m\u00eame directement de l'ex\u00e9cutif fran\u00e7ais. Au contraire, des opposants au soul\u00e8vement populaire sont persuad\u00e9s que les r\u00e9seaux sociaux amplifient celui-ci et lui donnent plus de poids qu'il n'en devrait. Une situation analys\u00e9e par Le Figaro, qui s'est demand\u00e9 si l'on pouvait vraiment\u00a0accuser Facebook de censurer ou d'amplifier le mouvement des Gilets Jaunes.<\/p>\n