La r\u00e9forme de la Chronologie des m\u00e9dias est de nouveau sur les rails : apr\u00e8s avoir interrompu les n\u00e9gociations, Canal+ a sign\u00e9 un accord avec les repr\u00e9sentants de l'industrie du cin\u00e9ma, qui acte enfin l'avancement des fen\u00eatres de diffusion sur tous les \u00e9crans, y compris la t\u00e9l\u00e9vision et SVoD. En contrepartie de cet accord, le groupe Vivendi plafonne sa contribution au cin\u00e9ma fran\u00e7ais, et conserve une position tr\u00e8s privil\u00e9gi\u00e9e.\u00a0<\/strong><\/p>\n
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C'est la fin d'un feuilleton interminable : mardi 7 novembre, en d\u00e9but d'apr\u00e8s-midi, Canal+ (Vivendi) a sign\u00e9 un accord avec les repr\u00e9sentants de l'industrie sur une r\u00e9forme de la Chronologie des m\u00e9dias. Etaient pr\u00e9sents le Pr\u00e9sident de Canal+ Maxime Saada, les repr\u00e9sentants des organisations professionnelles du cin\u00e9ma ARP, BLIC et BLOC et le ministre de la Culture Frank Riester. Le\u00a0plus important contributeur du CNC a obtenu de nombreuses concessions de l'industrie du cin\u00e9ma – notamment une fen\u00eatre de diffusion des films particuli\u00e8rement avantageuse de 8 mois, voire 6 mois apr\u00e8s la sortie en salle, contre 10 mois actuellement. Une place \u00e0 part qui laisse la cha\u00eene payante sans r\u00e9el concurrent direct. Le groupe Vivendi a \u00e9galement obtenu un plafonnement de sa contribution au cin\u00e9ma fran\u00e7ais \u00e0 180 millions d'euros par an, et des contributions minimum garanties par abonn\u00e9 d\u00e9gressives (sans doute pour pouvoir proposer des abonnements moins chers).<\/p>\n
